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Nationale

COP30 : Météo Madagascar défend la science climatique et plaide pour des systèmes d’alerte plus performants

14/11/2025 16:37 © Moov

Du 10 au 21 novembre 2025, Madagascar intervient à la COP30 de Belém. Météo Madagascar y porte une priorité : renforcer les observations climatiques et l’accès aux financements pour protéger un pays parmi les plus vulnérables.

La science au cœur de l’intervention malagasy

À Belém, la délégation de Météo Madagascar, représentée par Zo Andrianina Rakotomavo, Directeur des Recherches et Développements Hydrométéorologiques, a mis en avant un message clair lors de la première semaine des travaux. « Aucune action climatique crédible n’est possible sans données d’observation fiables », dit-il. Dix ans après l’Accord de Paris, les informations scientifiques prennent même une importance accrue face à l’intensification des aléas climatiques.
Lors des sessions du SBSTA, organe chargé du conseil scientifique et technologique, Madagascar a rappelé que les pays vulnérables ne pourront améliorer leurs systèmes d’alerte sans financements durables pour moderniser leurs réseaux d’observation. La délégation a plaidé pour un soutien accru aux initiatives internationales indispensables pour garantir à Madagascar des alertes précoces capables de limiter les pertes humaines et économiques.

Données, innovation et qualité de l’air

Madagascar a également pris part à un side event organisé par l’Organisation météorologique mondiale, intitulé « Des données qui apportent des résultats concrets ». L’intervention malagasy y a démontré comment chaque donnée collectée, se traduit en prévisions, en alertes cycloniques ou en décisions pouvant protéger des milliers de personnes dans l’océan Indien.
Un autre moment fort a eu lieu au pavillon de la Francophonie, consacré à la qualité de l’air. Madagascar y a rappelé les avancées réalisées depuis 2021 dans la surveillance continue de la pollution à Antananarivo. La délégation a partagé une perspective novatrice : développer prochainement, via des collaborations internationales, des capteurs open source produits localement, afin de mieux documenter les pics de pollution et alerter plus efficacement les habitants.
Cette première semaine confirme le rôle de Madagascar comme porteur de la voix de la science. Cela a permis également de rappeler que l’accès aux données et aux technologies est un enjeu vital pour les pays en première ligne du changement climatique, comme Madagascar.

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