Infrastructures hydro-agricoles : Des fonds d’entretien à mettre en place

En effet, « ces réseaux hydro-agricoles contribuent à l’aménagement des périmètres irrigués ayant une superficie totale de 134 000 ha à Madagascar. Ce qui permet d’enregistrer une production rizicole de l’ordre de 500 000 tonnes à chaque campagne avec un rendement moyen de 4 tonnes/ha. On peut même produire deux fois dans l’année. Mais nous n’arrivons pas encore à être autosuffisants en riz étant donné que certaines infrastructures hydro-agricoles ne fonctionnent pas normalement à cause de leur vétusté et du manque d’entretien, sans compter les problèmes liés au mauvais état des routes et au changement climatique. Il s’avère ainsi opportun de chercher ensemble des solutions pérennes relatives à l’entretien et à la maintenance de ces infrastructures hydro-agricoles ». Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Harifidy Ramilison, l’a évoqué lors de l’ouverture de l’atelier de consultation des parties prenantes pour des solutions pérennes relatives à l’entretien et à la maintenance des périmètres irrigués dans les grands pôles de production hier à l’hôtel Carlton. Comme solution, la loi régissant la gestion des réseaux hydro-agricoles qui a fait l’objet de réforme, prévoit entre autres, la mise en place des fonds national et régional pour la remise en état et l’entretien de ces réseaux hydro-agricoles. « Toutes les parties prenantes, surtout les associations des usagers de l’eau seront consultées sur les recommandations émises lors de cet atelier », a conclu le ministre de tutelle.