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Nationale

Migration vers Mayotte - Quatre clandestins décèdent

02/11/2021 22:05 © Moov

Vingt migrants clandestins, dont une famille française, a rencontré une panne de moteur au large d’Ambanja. Les autorités déplorent quatre morts.


Mayotte, hier. Ce sont deux enfants dont un Français, un adulte et le pilote de leur vedette de 60CV qui est toujours portée disparue. Les corps sans vie de deux enfants ont été jetés dans la mer, lorsqu’ils commençaient à dégager une odeur pestilentielle.

Une personne travail­lant à bord d’un bateau trans­# porteur de marchandises a remarqué la présence de l’embarcation des clandestins qui était tombée en panne en haute mer depuis quelques jours, à soixante kilomètres au large d’Ambanja. Elle a immé­diatement alerté la marine nationale de Nosy Be.

Sitôt avisés, des policiers, gendarmes, militaires, douaniers et journalistes se sont dépêchés avec l’équipe de l’agence portu­aire maritime et fluviale (APMF) et le personnel médical pour porter secours aux victimes.

Les migrants ont tous l’air très fatigué. Faute d’eau minérale, ils devaient boire l’eau de mer pendant que leur vedette était en panne. Ils ont été ramenés à Nosy Be et placés sous soins in­tensifs au sein de l’hôpital de Hell-Ville.
L’enquête a été confiée à la gendarmerie. Suivant les premiers renseigne­ments glanés, ils étaient dix-sept Malgaches et trois Français d’une même famille qui se trouvaient à bord de la vedette. Ils sont partis d’Antsahampano Ambanja le 23 octobre pour mettre le cap sur Mayotte.

Le maire de la commune urbaine de Nosy Be, Vita Gilbert et son équipe de secours sont venus aider les victimes. Il leur a inculqué une sensibilisation, selon laquelle la migration clandestine doit maintenant cesser. Elle est interdite par la loi.
Ce n’est pas la première fois que des voyageurs clandestins de Madagascar vers Mayotte ont perdu la vie au cours de leur traversée. La traite de personnes et la mise en danger de la vie d’autrui à travers ce t te activité criminelle ont connu une recrudescence dans la Diana, malgré la répression menée par la gendarmerie. On se demande également ce que les garde-côtes faisaient pendant que les migrants sortaient de la frontière malgache.

 

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