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Relance post-crise sanitaire - Madagascar mise sur l’industrialisation

30/11/2021 03:14 © Moov

Par le biais du président de la République, Madagascar a pris part, en ligne, à la conférence de l’ONUDI, hier. Il a mis l’accent sur la stratégie de relance post-crise de la Grande île, basée sur l’industrialisation.


Une économie autonome. Telle est la finalité de la stratégie d’industrialisation soutenue par Andry Rajoelina, président de la République, durant sa prise de parole durant la XIXe conférence de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, hier. Un événement qui s’est déroulé par visioconférence, en raison des restrictions sanitaires, conséquences d’un relent de la pandémie du coronavirus.

« L’industrialisation est stratégique pour l’Afrique et pour Madagascar, en particulier, afin que notre économie soit autonome », déclare le locataire d’Iavoloha, face à ses pairs qui se sont succédé dans les prises de parole. L’industrialisation que le chef de l’État présente comme un pilier de la relance économique après la crise sanitaire.

Il souligne, en effet, le constat selon lequel les pays qui dépendent de l’importation sont ceux qui souffrent le plus des conséquences économiques de la pandémie. Et c’est toujours le cas jusqu’ici.

Comme le rappelle Andry Rajoelina, en effet, la hausse de façon exponentielle des frais de transports internationaux conduisent à un bond de l’inflation au niveau mondial. Dans son allocution, le Président ajoute, que certes, la crise sanitaire n’est pas encore terminée et qu’il faudra du temps pour réparer les dégâts qu’il cause à l’économie.

Mais, il soutient qu’il faut, dès maintenant, mettre en œuvre des programmes économiques pour une relance rapide et la construction d’une économie plus solide. Aussi, la Grande île mise sur l’autosuffisance par l’industrialisation, selon le chef de l’État.

« À Madagascar, nous relevons ce défi avec la mise en place d’une politique industrielle pertinente. Nous allons produire localement tout ce dont les Malgaches ont besoin au quotidien et renforcer la compétitivité de la Grande île sur le marché régional et continental en créant de la valeur ajoutée », affirme alors le locataire d’Iavoloha. Il parle, notamment, de développement d’industrie stratégique, produisant des produits essentiels à la vie quotidienne de la population.

Dans ce sens, Andry Rajoelina déclare que l’État travaille, depuis deux ans, à la mise en place d’usines pour l’industrialisation de la production de sucre, de l’huile alimentaire, de la farine de blé et de ciment, afin de répondre aux besoins du pays. Face à ses pairs qui ont pris part à la conférence en ligne de l’ONUDI, hier, Andry Rajoelina lance, je peux déclarer aujourd’hui, avec satisfaction que d’ici 2023, Madagascar sera autosuffisant pour le sucre, la farine de blé, l’huile alimentaire et le ciment.
Comme indiqué précédemment, l’État table sur le fait que la stratégie de relance doit, également, contribuer à construire une économie plus solide et plus résiliente. Il ajoute que le programme de relèvement post-crise doit, aussi, assurer des moyens de subsistance aux plus vulnérables.

Dans cette optique, ainsi, le secteur prioritaire est la mise en place de pépinière industrielle dans chaque région, en vue de créer la coopération de production régionale pouvant aboutir au développement de filière et de croissance économique locale, indique le président Rajoelina. Un axe de travail sur lequel s’applique le ministère de l’Industria­lisation, du commerce et de la consommation, depuis sa prise en main par le ministre Edgard Razafindravahy.

Dans son discours à la conférence de l’ONUDI, hier, le président de la République bétonne la politique industrielle mise en œuvre par le département ministériel y afférent. Dans son allocution, le locataire d’Iavoloha a, également, soulevé le déploiement du programme One district, one factory (ODOF), dont le but est de redynamiser le secteur de l’industrie dans la Grande île et promouvoir la consommation locale.

À entendre le Président, Madagascar compte, également, booster la production et la présence de Madagascar sur le marché de produits d’exception.

Comme produits d’exception, le chef de l’État cite, entre autres, la vanille, le caviar, ou encore, les langoustes, les gambas et le cacao. « Nous allons également promouvoir des chaînes de valeur à fort potentiel pour promouvoir la Grande île et faire émerger le label made in Madagascar », avance-t-il alors. Le locataire d’Iavoloha ajoute, que Madagascar veut, aussi, une industrialisation inclusive et qui répond aux défis des changements climatiques, ainsi que le développement durable.
Prenant l’exemple de l’usi­ne NUTRISUD, Andry Rajoelina parle, notamment, d’industrie qui devra apporter des solutions aux problèmes de l’insécurité alimentaire.

 

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