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Nationale

Audit financier - La Jirama paiera l’addition de la Banque mondiale

01/12/2021 03:38 © Moov

 

Entre la Jirama et la Banque mondiale, la tension a de nouveau monté de plusieurs crans. Après les âpres disputes sur l’application ou non du système de tarification Optima, voilà qu’un autre sujet qui fâche fait son apparition. Les résultats de l’audit financier autour du projet Pagose financé par cette institution de Bretton Woods ont fait exploser quelques plombs. Selon la lettre de la Banque mondiale adressée à la ministre de l’Économie et des finances, Rindra Hasimbelo Rabarininarison, le gouvernement et la société d'Etat ont jusqu'au 3 Décembre pour payer en numéraire la somme de 634.719 dollars, soit 2,510 milliards d’ariary.

Ils ont ensuite jusqu'au 16 Décembre pour présenter « des documents de substitution pour les matériels utilisés pour des activités en dehors de la portée initiale du projet » pour un montant équivalent à 1,110 million de dollars, soit 4,391 milliards d’ariary. En somme, l'audit de la Banque mondiale, couplé avec un autre de la Jirama a mis à jour des dépenses d’un montant d’environ 1,752 million de dollars, soit l’ équivalent de 6,9 milliards d’ariary, effectuées en passant outre les procédures de gestion financière recommandée par l’Agence internationale pour le développement ».

En marge de la sortie de la 17ème promotion de l’YLTP, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarion a indiqué « que la Jirama paiera ce qu’exige la Banque mondiale ». Elle a tenu apporter d’autres précisons soulignant « qu’il ne s’agit pas de détournements de fonds. Mais des dépenses engagées à d’autres finalités ». Des négociations sont en cours pour tout régler.

De son côté, Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des hydrocarbures, sur un plateau de télévision privée, a insisté que « les faits incriminés remontent entre 2018 et 2019 ». Soit une période marquée par des tourments politiques où le régime HVM a vacillé pour céder la place à un gouvernement de consensus conduit par le Premier ministre Christian Ntsay. Une équipe presque transitoire. Mais audelà de ce débat autour « de la datation à la carbone 14 », c’est toute la mauvaise gouvernance au sein d’une société d’État subventionnée à coups de milliards d’ariary par an qui a été mise à nue par la Banque mondiale.

 

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