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Nationale

Pas de place pour les candidatures farfelues : Caution électorale à 200 millions Ar

14/07/2023 16:29 © Midi Madagasikara

Alors que le coup d’envoi a été donné, certains joueurs tergiversent et tentent d’annuler le match en contestant, à la fois, les organisateurs du tournoi et les joueurs adverses.

Le gouvernement a confirmé cette semaine la date du 9 novembre pour la tenue du 1er tour de l’élection présidentielle. Cette annonce marque le coup d’envoi du processus électoral. Dès l’entame de la course à la Magistrature suprême, les candidats sérieux se démarquent déjà. C’est le cas, notamment de l’ancien président, Marc Ravalomanana, qui a confirmé sa candidature. En effet, au lendemain de l’annonce officielle du calendrier électoral, le numéro Un de l’Empire Tiko a exprimé sa détermination, tout en lançant un appel à ses partisans à se tenir prêts pour le scrutin. Andry Rajoelina, candidat pour sa propre succession, entame aussi les préparatifs. Ce dimanche, l’actuel locataire d’Iavoloha va s’adresser au peuple malgache. Certainement afin de défendre le bilan de son quinquennat. Une éventuelle annonce de candidature n’est pas non plus à écarter. Face à la situation actuelle sur l’échiquier politique, bon nombre d’observateurs, en l’occurrence, Paul Rabary, ancien ministre de l’Education Nationale du temps du régime HVM et non moins sociologue et analyste politique, estime que la présidentielle de cette année engendrera le dernier round de la confrontation entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. En effet, à l’allure où vont les choses, ce scrutin se soldera sur un nouveau duel au second tour entre ces deux personnalités qui ont marqué la vie politique du pays depuis plus d’une décennie. Ce sont les candidats les mieux préparés car ils ont occupé le terrain durant les 5 dernières années par la redynamisation des bases de leur parti respectif.

« Faux-calcul »

À noter toutefois que bon nombre de prétendants sont des candidats farfelus qui ne disposent même pas de parti politique ni de structure de parti au niveau des communes et des districts. Ils s’efforcent simplement à être présents dans le paysage médiatique, pour tenter de se faire entendre. Nul n’ignore que ces candidats n’auront pas de chance de gagner les élections. À quatre mois des scrutins, ils ne possèdent pas de projet de Société pour convaincre les électeurs. Ceci prouve que ces politiciens ne sont pas préparés pour diriger le pays.

Leur stratégie consiste uniquement aux dénigrements, aux attaques personnelles et aux critiques tous azimuts pour semer la zizanie. En prétendant pouvoir apporter le changement et le développement au pays, ils favorisent la politique politicienne et optent pour l’utopisme politique. Actuellement, des prétendants à la course à la Magistrature suprême semblent bloqués dans les starting-blocks. Au lieu de commencer les préparatifs, ils perdent leur temps à contester le système et à réclamer la disqualification de l’actuel président de la République, autour des débats sur la double nationalité de celui-ci, tout en sachant pertinemment que leur démarche n’aboutira pas. Quoiqu’il en soit, avec la décision du gouvernement de fixer la caution électorale à 200 millions d’ariary, les candidats farfelus risquent de n’avoir aucune place lors de la prochaine élection présidentielle. Certainement, l’objectif de cette décision est d’exclure les mercenaires politiques qui cherchent uniquement à favoriser la dispersion des voix au premier tour afin de pouvoir marchander lors du second tour. Les candidats « zéro-virguliens » habitués à réclamer des « seza » au sein du gouvernement contre une déclaration de soutien au second tour risquent le « faux-calcul » (ndlr : diso kajy).

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