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Sport

Nicolas Dupuis - « Qui peut assurer notre sécurité ? »

01/11/2020 21:00 © Moov

Le sélectionneur Nicolas Dupuis a affiché ses inquiétudes face aux tensions et violences politiques en Côte d’Ivoire en raison de l’élection présidentielle.

Les tensions politiques et les violences en Côte d’Ivoire constituent un réel facteur de blocage pour le prochain match entre les Barea et les Éléphants. Le sélectionneur Nicolas Dupuis n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer ses appréhensions sur RFI : « Les opposants ont appelé à la désobéissance… Qui peut assurer notre sécurité si le secrétaire général de la présidence est lui-même mitraillé ? » Le technicien français suit de près la situation. Il se dit particulièrement « inquiet ». Malgaches et Ivoiriens doivent s’affronter une première fois le jeudi  12 novembre à Abidjan, en éliminatoires de la CAN. Puis ils doivent se retrouver cinq jours plus tard à Toamasina pour une deuxième affiche.

Comme l’ont présagé les nombreux affrontements de ces derniers jours, le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, samedi, s’est déroulé dans un contexte extrêmement tendu. Le nombre des morts ne cesse d’augmenter. « Il faut attendre le résultat des urnes. Le problème est qu'il faut du temps pour que les résultats sortent. Et justement, nous allons arriver le jour de la publication des résultats. Donc, ça fait peur !», poursuit Nicolas Dupuis.

Personne n’a envie d’aller dans un pays en proie à des troubles de ce genre. C’est tout simplement impossible de jouer un match international dans de telles conditions. Le technicien français a réitéré sa position, quelques jours après avoir demandé le report des deux rencontres : « Je ne veux pas emmener mes joueurs dans un traquenard. Et je n'ai pas envie d'y aller non plus. »

L’autre souci auquel fait face la sélection concerne l’indisponibilité des joueurs. Le reconfinement observé en France et dans d’autres pays d’Europe implique la fermeture des frontières. Le déplacement des internationaux s’annonce donc compliqué. Autant dans le sens des départs que dans le sens des arrivées. « J'ai quand même dix-sept joueurs sur vingt-cinq sélectionnés qui évoluent dans les championnats français », déplore Nicolas Dupuis à ce sujet.

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