Projet IKI Growing Greener : Vers une agriculture durable au service des communautés
Le projet "IKI Growing Greener" a officiellement été lancé pour une période de quatre ans, de 2025 à 2029. Mandaté par le Ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature, de la Sécurité nucléaire et de la Protection des consommateurs (BMUV), il est mis en œuvre par le consortium GIZ (Agence allemande de coopération internationale) et Conservation International (CI), en partenariat avec les ministères malgaches de l’Agriculture et de l’Élevage (MINAE) ainsi que de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD). Ce projet ambitieux vise à prévenir la dégradation des sols et des paysages tout en favorisant un développement rural durable.
Restauration des paysages
Le projet IKI Growing Greener s’articule autour d’une gestion durable des terres agropastorales, dirigée par les communautés et orientée vers le marché. Il entend freiner la dégradation des sols tout en stimulant le développement économique rural. Il se concentre particulièrement sur la région d’Atsimo Andrefana, dans le sud-ouest de Madagascar, où la gestion des pâturages et des terres est un enjeu crucial pour l’agriculture et la biodiversité.
Le modèle Herding for Health (H4H) sera adapté et mis en œuvre, notamment via une rotation contrôlée des troupeaux, afin d’améliorer la qualité des sols et de la végétation. Cette approche favorise aussi un meilleur système de traçabilité des bêtes, rendant les productions plus compétitives sur le marché.
Un projet structuré autour de quatre axes clés
Le projet repose sur quatre axes principaux. Tout d’abord, sur le plan technique, il vise à développer des pratiques innovantes de gestion des pâturages et du bétail, en s’appuyant sur des solutions basées sur la nature pour une gestion durable des terres. Ensuite, du côté économique, l’objectif est de renforcer l’accès des éleveurs aux marchés, de soutenir les petites, moyennes et micro entreprises (PMME), et de promouvoir des investissements publics et privés dans la restauration des paysages. Concernant les aspects politiques, le projet cherche à influencer les politiques nationales et régionales afin de faciliter la mise en œuvre des pratiques durables à plus grande échelle et de renforcer un cadre favorable à l’agriculture durable. Enfin, dans le domaine de la gestion des connaissances et du renforcement des capacités, des formations et des échanges d’informations seront mis en place pour diffuser les bonnes pratiques et étendre l’approche du projet à d’autres régions du pays.
En effet, il s’agit d’un projet innovant du secteur agricole tout en favorisant un développement rural durable.
