Madajazzcar 2025 : Ode à la nouvelle génération de jazzmen

Une formation avant la scène

Le Tremplin Madajazzcar est redevenu l’un des rendez-vous phares du festival. Cette année, l’événement a eu lieu dans quatre grandes villes, dont Antananarivo. Dans la capitale, la session s’est achevée le 19 septembre, après cinq jours de formation intensive. Plus de quarante participants, pour la plupart des jeunes musiciens, ont suivi des ateliers mêlant théorie et pratique. Ils ont travaillé l’improvisation, les structures musicales, la réharmonisation, le solfège et les accords. L’objectif était de consolider leurs bases tout en enrichissant leurs connaissances. Réunis en six groupes, ils s’affronteront lors d’une compétition prévue à La Teinturerie, à Ampasanimalo. Le groupe vainqueur représentera Antananarivo lors de la grande finale du festival. Pour cette soirée, le public pourra aussi découvrir le groupe invité Dimy Nuée.

Le jazz comme école de vie

Si le Tremplin garde une dimension compétitive, il se veut avant tout un espace de transmission. La plupart des participants partagent une même soif : approfondir leur lien avec le jazz et développer leurs compétences. Tous ont montré une forte volonté de progresser et de porter ce genre musical sur de nouvelles scènes. Le mot d’ordre de l’édition est clair : « Jouer dans la vérité et l’harmonie ».
Pour sa 36e édition, le festival Madajazzcar a choisi pour devise : « L’unité dans la diversité ». Un message qui dépasse le cadre artistique. Le jazz n’est pas seulement une musique, mais une manière de vivre ensemble. En relançant le Tremplin, les organisateurs veulent donner aux jeunes musiciens les outils nécessaires pour briller sur la scène nationale et internationale. Entre passion, créativité et esprit collectif, le jazz malgache prouve qu’il a encore un bel avenir devant lui.