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Culture

Madajazzcar - De grosses pointures à l’affiche

26/09/2019 04:52 © Moov

La machine est lancée pour une édition des plus riches du festival international Madajazzcar. Avec un parterre d’artistes internationaux à l’affiche, il sera une ode à ses prédécesseurs.


L’émotion occupera une place particulière au programme cette année, car bien au-delà de l’émerveillement, le festival international Madajazzcar promet de nous transcender. Comme promis, la 30e édition du Madajazzcar sera faste et de grande envergure. Il éblouira toutes les générations du 3 au 17 octobre, autant dans la capitale qu’à Majunga, à Antsirabe et à Nosy Be où il se déroulera simultanément. Fidèle à lui-même, le festival contribue activement, depuis trois décennies, à l’épanouissement des musiciens de jazz, en leur accordant, l’opportunité de côtoyer des musiciens d’envergure internationale et de faire des échanges avec eux. Cette 30e édition du Madajazzcar s’affiche, ainsi, dans la lignée de ses prédécesseurs, avec cinq artistes et groupes internationaux. 

Déjà habitué de la Grande île qui a marqué son histoire, le groupe franco-américain Sax Machine fait son retour avec son hip hop jazz ainsi que le bassiste français Dominique Di Piazza, l’un des tauliers du jazz en France. Charmante découverte en perspective, Lina Stalyte Quintet, originaire de la Lituanie, nous séduira avec un répertoire de jazz-soul-groove et du jazz pop envoûtant. Le guitariste Louis Matute, d’origine Suisse, affriolera nos oreilles avec sa maîtrise du jazz conjugué au flamenco. L’américano-mexicaine Sacha Boutros, quant à elle, promet de nous assujettir par son charisme et sa voix, le tout porté par son style latino. 

À travers son programme bien copieux, le festival accordera une place importante à un vibrant hommage à ces grands noms disparus du jazz malgache dont les efforts et l’amour inconditionnels ont fait du festival ce qu’il est aujourd’hui. 

Notons les illustres Jeannot Rabeson, Arly Rajaobelina et évidemment l’incontournable Haja Ravaloson. Ce dernier dont la bienveillance et l’influence manquent cruellement au Madajazzcar cette année, lui qui était notamment en charge du « Tremplin Madajazzcar ». Désiré Razafindrazaka, président du comité d’organisation du festival de confier « Cette édition sera l’occasion pour nous d’honorer la mémoire de nos camarades, mais surtout l’occasion d’affirmer la valeur de cet héritage et de cet amour du jazz que le festival perpétue depuis trois décennies.

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