Feo Roa Tafaray : Salomon et Henri Ratsimbazafy ravivent la magie de la musique traditionnelle
Avec le concert “Feo Roa Tafaray” au CCEsca, Salomon et Henri Ratsimbazafy ont non seulement régalé le public, mais ont aussi offert une véritable immersion dans la richesse de la musique des Hauts-Plateaux malgaches. Un retour aux sources qui fait du bien à la scène musicale.
Concept unique
Le week-end dernier à Antanimena, la scène du CCEsca a été le théâtre d’un concert unique, où deux légendes de la musique malgache ont prouvé que la tradition musicale reste toujours d’actualité. “Feo Roa Tafaray”, le concert réunissant Salomon et Henri Ratsimbazafy, n’a pas seulement attiré des mélomanes. Il a permis de célébrer la richesse des sonorités traditionnelles malgaches dans une ambiance conviviale, rappelant l’importance de ces répertoires dans la culture du pays.
Dès l’ouverture du spectacle, Salomon et Lizah Raseta ont plongé le public dans les classiques intemporels des Hauts-Plateaux. Des titres comme “Tsy sahiko”, “Maso mijery”, et “Hary elatra” ont été autant de clins d’œil à l’histoire musicale de Madagascar. Le public, qui ne semblait pas se lasser, a chanté en chœur, et l’on sentait que la connexion entre les artistes et les spectateurs était bien plus qu’une simple performance : il s’agissait d’un véritable dialogue culturel.
Valorisation de la musique d’antan
Henri Ratsimbazafy, après une préparation méticuleuse en coulisses, est monté sur scène pour la seconde partie de la soirée. Il a une nouvelle fois rappelé l’importance de conserver et de transmettre cette tradition musicale. “C’est toujours un plaisir de voir l’intérêt du public pour la musique d’antan”, a-t-il affirmé. Accompagné de ses choristes Mirana et Heritiana, il a envoûté le public avec ses chansons emblématiques, comme “Fiaran-dalamby”, “Kanefa Iarivo”, et “Taiza”, auxquelles le public a répondu par des acclamations et des chants spontanés. Pour LH Pro, l’organisateur de l’événement, l’édition de cette année a été un franc succès. “Ce week-end, plusieurs concerts se sont déroulés dans la capitale, mais chaque événement a trouvé son public. Notre objectif est de répondre à une demande constante de fans de musique traditionnelle, qui continuent à suivre ces événements avec fidélité”, a précisé Luc Hervé Andriamihaingo. Pour lui, ce concert a été une réussite et une preuve de l’importance de maintenir en vie la musique des Hauts-Plateaux.