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Economie

Consommation - Le kilo du Vary Tsinjo vendu à 1 500 ariary

28/01/2021 04:48 © Moov

Le gouvernement a décidé hier en conseil de ministre de fixer à 1 500 ariary le kilo de Vary Tsinjo. Un prix abordable pour la majorité.


Un cadeau. Prévu pour être cédé à 500 ariary le kapoaka soit à 1750 ariary le kilo, le Vary Tsinjo importé par l’Etat à travers le SPM sera finalement vendu à 1 500 ariary le kilo. C’est la décision prise par le conseil des ministres hier. Voilà donc une nouvelle qui doit réjouir la majorité de la population étant donné le prix du riz hors de portée des plus vulnérables.

Pour Antananarivo, la mise en vente du Vary Tsinjo débutera vendredi auprès de neuf cent quatre vingt quatre distributeurs. L’État par le biais du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a pris soin de trier au préalable sur le volet les grossistes et les détaillants pour éviter à d’éventuels détournements.

Pour les autres régions, la vente se fera à partir de la semaine prochaine. Tous les Tsena Mora procéderont également à la vente du Vary Tsinjo les lundis, mercredis et vendredis. Chaque foyer aura droit à cinq kilos par semaine. Les consommateurs doivent se munir d’un karinem-pokontany. Une mesure prise pour que le Vary Mora serve vraiment les intérêts des familles les plus vulnérables.

Tout semble donc bien mis au point dans l’organisation de la vente du Vary Mora. Du moins sur le papier. C’est sur le terrain que l’organisation sera mise à l’épreuve étant donné l’engouement que suscitera ce riz dont la qualité est excellente. Les rushes ne sont pas ainsi à écarter vu que tout le monde veut en profiter. Du riz de luxe à 1500 ariary le kilo, c’est tout simplement exceptionnel.

« C’est un cadeau providentiel. Avec le prix actuel du riz, c’est inaccessible pour ma famille. Avec ce Vary Tsinjo, nous sommes soulagés. C’est une grande aide pour nous » apprécie Suzanne, de profession libérale.
« Il faut augmenter la quantité permise car 5 kilos c’est trop peu même s’il est vrai qu’il faut que tout le monde puisse en profiter. Il faut également que l’approvisionnement du marché se fasse sans discontinuer sinon les prix ne baisseront jamais » prévient quant à lui Masinteny, artisan habitant à Andravoahangy.

Le gouvernement donne en tout cas une réponse concrète aux préoccupations de la population. Une décision prise à bon escient qui peut détendre une atmosphère lourde. Avec tous les problèmes socio-économiques que subit la population, une petite étincelle pourrait tout embraser. L’opposition n’attend que l’État rate une marche pour lui tomber dessus. Les émeutes à l’université d’Antsiranana sont un signe avant coureur d’une éventuelle crise sociale si le calvaire de la population ne trouve pas de solution.

 

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