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Economie

Ressources halieutiques - L’Accord de pêche avec l’UE à modifier

28/05/2021 04:38 © Moov

Prévue au début de l’année passée, la renégociation de l’Accord de pêche avec l’Union Européenne se tient hier et aujourd’hui. Le Conseil des ministres de mercredi a défini les attentes de Madagascar.


Il était temps. L’Accord de pêche avec l’Union Européenne a expiré en décembre 2018. Sa mise à jour devait se tenir au début de 2020. Mais elle n’a commencé qu’ hier, et les résultats sont attendus aujourd’hui. Le Conseil des ministres de mercredi a, d’emblée, balisé les contours du rendez-vous. Il est attendu que Madagascar assoie sa souveraineté dans ses eaux territoriales. Que l’entente trouvée contribue à l’essor et au développement du secteur avec des retombées tangibles pour les principaux acteurs. Que les redevances à charge des armateurs soient revues à la hausse. Et que le nombre des bateaux autorisés à pêcher soit limité.

Sur le premier point évoqué et invoqué, l’UE a déjà affirmé sa disposition à accompagner Madagascar dans la lutte contre les manœuvres frauduleuses et illicites en haute mer. Étant donné qu’une « telle bataille navale » nécessite de gros moyens financiers, humains et matériels. La marine malgache n’est pas assez équipée pour mener à bien une telle mi s si on. Périlleuse de surcroît.

Pour le second souci du Conseil des ministres, le précédent Accord conclu en décembre 2014, couvrant la période 2015-2018, a permis de dégager une contribution financière globale de 6 107 500 euros dont 2 800 000 affectés au soutien des activités autour de la pêche à Madagascar.

À propos des impositions fiscales, elles étaient de 60 euros par tonnes capturées en 2015-2016, 70 euros en 2017# 2018. C’est l’épine dorsale du nouvel Accord. Beaucoup pensent que ces « ristournes » sont des pus dérisoires par rapport au chiffre d’affaires réalisé par la pêche industrielle sur le marché international.

Enfin, l’Accord d’avant a donné son feu vert pour quarante thoniers et cinquante quatre palangriers pour pêcher à vingt mille marins des côtes malgaches. Le vrai problème sur cette considération a toujours été la surexploitation des ressources naturelles existantes. En outre, une source inépuisable de pollution. Un réel danger pour l’équilibre de l’écosystème marin.

À cette rencontre d’une importance capitale, Madagascar est représenté par deux ministères. Celui des Affaires étrangères et de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Ainsi que l’Agence portuaire, maritime et fluviale, APMF. En face, la Délégation de l’UE conduite par l’ambassadeur Giovanni Di Girolamo. Pourtant, il a été annoncé au mois de décembre 2020 que les pourparlers et surenchères vont se dérouler à l’étage supérieur de la hiérarchie administrative pour Madagascar. Tout revient à la case départ.
 

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