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Nationale

Campagne électorale - Antsonjombe et Mahamasina évités par les candidats

01/10/2018 21:00 © Moov

La campagne électorale commence dans une semaine. La préfecture n’a pas encore reçu de demande pour occuper le Coliséum et le stade de Mahamasina


Trop grands. Les marchands aux alentours de Mahama­sina et d’Anala­ma­hitsy doivent encore patienter un peu. La préfecture de police d’Antananarivo n’a pas encore reçu de deman­de de manifester dans ces lieux à une semaine avant le début de la campagne électorale.
L’organe mixte de conception (OMC) sous la houlette du général Angelot Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo, a partagé avec la presse, hier les dispositions pour la sécurisation de l’élection. « Les candidats qui veulent occuper le Coliséum et le stade de Mahamasina doivent déposer une demande à la préfecture de police deux jours avant la manifestation. Les premiers venus seront les premiers servis. Pour l’instant nous n’avons pas encore reçu de demande pour ces deux localités », explique le préfet de police.
L’organisation de meeting, agrémentée d’artistes de renom, est une démarche classique dans les campagnes électorales. Pendant la précampagne, une dizaine de candidats ont déjà adopté cette stratégie aussi bien à Antananarivo que dans les régions.
En véritable baromètre de mobilisation, les candidats redoutent le Coliséum d’Antsonjombe et le stade de Mahamasina. Du fait de l’étendue de ces stades, il est difficile de combler le vide à travers les plans serrés des cameramen et des photographes. Rolland Ratsiraka, Marc Ravalo­manana et le pasteur Mailhol ont déjà passé l’épreuve avec plus ou moins de succès.
La campagne électorale, selon les dispositions de la loi dure trente jours avant la date du scrutin.
<strong>Lieux symboliques</strong>
À la lumière des expériences en 2013, les campagnes commencent en douceur d’autant que la précampagne qui a commencé depuis plusieurs mois a certainement eu un impact sur les finances des candidats.
D’une manière générale, les candidats choisissent des lieux symboliques ou des petites villes pour commencer la campagne. La bousculade est attendue lors des « faradoboka », les deux derniers weekends de la campagne électorale.
À défaut de sondage, le taux de remplissage de ces stades constitue pour le moment un moyen d’appréciation de la popularité de la caisse des candidats. Remplir le Coliséum ou le stade de Mahamasina est un véritable investissement.
Étant donné que le cachet des artistes, les moyens de transports utilisés et les « indemnités» des spectateurs, peu de candidats s’evertuent à organiser un meeting dans ces lieux. Au-delà de ces stades baromètres, l’utilisation de toutes les places publiques est libre. « Il faut cependant informer la préfecture ou les districts mais aucune interdiction n’est envisagée » continue le préfet de police d’Antananarivo.
L’aménagement du Coliséum a coûté douze milliards d’ariary à l’État. Avec sa capacité de cinquante mille spectateurs, ce stade de la culture fait la fierté de la Transition. Toutefois, depuis sa création, peu d’artistes ont pu remplir cet éléphant blanc.
Ceux qui se sont aventurés à y organiser des spectacles ont coulé sous la risée du public. Pendant la campagne électorale, il est attendu à ceux qui l’ont construit de prouver que le stade est trop petit

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