Perturbation électorale - Les trublions menacés d’arrestation
Le rassemblement des candidats à la présidentielle organise une manifestation à Mahamasina ce jour. L’Organe mixte de conception annonce des mesures fermes en cas de dérives.
Ferme. Les fauteurs de troubles doivent atténuer leurs ferveurs. La . La mmaison de force de Tsiafahy les attend en cas de flagrant délit. À l’issue d’une réunion de l’Organe mixte de conception (OMC), le général Angelo Christian Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo a rencontré la presse hier à Tsimbazaza. En réaction à la conjoncture actuelle, il a
annoncé des mesures draconiennes pour la sécurisation du processus électoral.
Dans ses explications, le préfet de police n’a pas écarté l’éventualité d’une intervention musclée si nécessaire. « Nous allons mettre en place un dispositif anti-pillage et allons sécuriser toutes les zones sensibles. Nous ne tolérons pas les écarts de conduite car le fait de perturber la campagne électorale est une circonstance aggravante. Nous allons intervenir en cas de troubles et ceux qui seront arrêtés iront directement à Tsiafahy comme discuté avec le procureur », martèle le général Angelo Ravelonarivo. Cette déclaration avertit à la fois aux vingtcinq candidats ainsi qu’à tout ce qui se verse dans la violence avant, pendant et après la campagne électorale.
La dernière semaine de la campagne électorale évolue dans une ambiance tendue. Le rassemblement des candidats, après l’expiration de l’ultimatum de 72 heures, a décidé d’organiser « une séance d’information à la population » ce jour à Mahamasina.
Dans plusieurs localités, le dernier week-end a été marqué par une escalade de violence causant la perte d’une vie. Cette initiative entraîne une série de réaction de la part de différentes entités concernées par la conduite du processus électoral.
Ainsi, Tiana Harivelo Razafimahefa, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation accompagné du ministre de la Justice, Noro Vololona Harimisa ont été fermes dans leur intervention au cours du journal télévisé de la chaîne nationale hier soir. « Nous n’acceptons pas les troubles venant de qui que ce soit et nous allons prendre notre responsabilité », indique le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Il invite ainsi tous les candidats à modérer leur langage pour que tempérer la ferveur et le zèle de leurs sympathisants.
