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Nationale

Election présidentielle : Les Etats-Unis pour le respect de la date du 7 novembre

29/10/2018 21:00 © Moov

Le Chargé d’Affaire de l’Ambassade des Etats-Unis Stuart Wilson a rendu une visite de courtoisie hier à Ambohitsorohitra au Président de la République par intérim, Rivo Rakotovao.

 

« J’ai félicité le Président pour le respect de la Constitution. Nous partageons le même point de vue. Nous admettons l’un et l’autre qu’il est important de respecter la loi fondamentale, c’est pour cela que nous sommes satisfaits jusqu’ici du processus électoral ». Ce sont les propos tenus hier par Stuart Wilson à l’issue de sa rencontre avec Rivo Rakotovao. Répondant à la question de la presse sur la réouverture de la liste électorale réclamée par le rassemblement des candidats, le Chargé d’Affaire US d’adopter un langage diplomatique en ces termes : « Nous respectons le droit du groupe de candidats d’attirer l’attention du Président sur ce qu’il pense poser problème par rapport au processus électoral. J’en ai parlé au Président qui est disposé à écouter leurs doléances et suggestions éventuelles. Cela fait d’ailleurs partie de ses responsabilités ».

 

Satisfaisante. 

Stuart Wilson qui parlait évidemment au nom du gouvernement américain d’ajouter toutefois : « Nous pensons que l’actuelle liste électorale qui a été validée par l’Organisation Internationale de la Francophonie est satisfaisante. Il faut respecter la date de l’élection qui a été fixée dés le début. Nous estimons que la réouverture de la liste électorale et le report du scrutin que cela pourrait engendrer, ne sont pas conformes à la Constitution ».

 

Pratique. 

Les propos du Chargé d’Affaire  US ont été confirmés hier par la HCC qui a touché mot « Du gel des listes électorales ».  Le juge constitutionnel de rappeler que « la loi organique n°2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums, s’est inscrite dans le sillage de l’innovation de taille apportée par le code électoral de 2012 en matière de révision de la liste électorale, en adoptant le principe du gel de la liste électorale et l’abandon de toute révision spéciale précédant une consultation électorale ». La HCC de faire remarquer que cette procédure de révision spéciale « a suscité de nombreuses dérives dans l’établissement de la liste électorale ». Et d’expliquer que « cette pratique fortement critiquée avait permis de « gonfler » les listes électorales, sans une possibilité de contrôle effectif par les acteurs du processus électoral compte tenu des délais serrés impartis ».

 

Ultimatum.  

Le juge constitutionnel de battre ainsi en brèche l’argumentation du rassemblement des candidats qui pense que le gel des listes électorales favorise les fraudes. En tout état de cause, la HCC de faire savoir que « la loi organique n°2018-008 du 11 mai 2018 a acquis force exécutoire (…). Dès lors, toutes ces dispositions, dont celles relatives au gel des listes électorales, s’imposent tant qu’elles n’ont pas été modifiées ou abrogées ». Une manière pour la HCC de couper court à la demande du rassemblement des 21 candidats dont l’ultimatum de 72 heures a expiré hier. Ceci expliquant peut-être cela de la part d’Ambohidahy qui avait déjà déclaré irrecevable la requête des « candidats anti-7 novembre »  et que les Etats-Unis viennent de désavouer à leur tour.

 

R. O

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