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Nationale

Condamnation - Alain Ramaroson toujours à Antanimora

18/03/2019 05:27 © Moov

Condamné à deux peines d’emprisonnement, en 2017, Alain Ramaroson aurait fait son temps, à Antanimora. Aux dernières nouvelles, il serait, toutefois, toujours en détention.


Vraie-fausse libération. L’informa­tion a inondé les réseaux sociaux, samedi, et animé certains débats dans les chaumières politiques et auprès de l’opinion publique. Alain Ramaroson, chef de file du parti MASTERS, aurait été libéré. Aux dernières nouvelles, l’homme politique serait, pourtant, toujours en détention à la maison centrale d’Antanimora. Selon les informations que nous avons recueillies, ce sont des proches d’Alain Ramaroson qui auraient soulevé le débat sur sa libération afin d’attirer les phares de l’opinion publique sur son cas. L’ancien Conseiller supérieur de la Transition (CST), a écopé d’une double peine d’emprisonnement, en 2017.

Selon le calcul de ses proches, la peine la plus lourde prononcée contre l’homme politique, qui est de trente mois, serait arrivée à échéance. « La logique serait, effectivement, qu’il ait déjà été libéré », affirme une source contactée. Elle concède, toutefois, n’avoir eu vent de la vraie-fausse libération du leader du parti MASTERS que par le biais des réseaux sociaux. « Je ne l’ai pas encore vu et ne peux pas confirmer si oui ou non, il est réellement libre », ajoute-t-elle.
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Jusqu’à hier, en milieu de journée, toutefois, l’ancien parlementaire de la Transition était toujours en détention. Contactées en milieu de soirée, une source proche du ministère de la Justice et une autre au sein du corps des agents pénitentiaires ont indiqué qu’Alain Ramaroson était encore, détenu à la maison centrale d’Antanimora.

Homme politique sulfureux et controversé à cause de certaines de ses méthodes, Alain Ramaroson a été sur le front des manifestations politiques de 2009, notamment. Nommé au sein du CST durant la Transition, il a petit-à-petit été poussé hors du cercle des barons du pouvoir transitoire, de prime en raison de son caractère relativement ingérable. Il a été, ensuite, l’un des opposants de l’administration Rajaonarimampianina.

Arrêté en 2016, lui-même et ses partisans, pour sa défense, criaient à un attentat politique visant à le faire taire. Les informations sorties durant l’enquête et son instruction au parquet d’Antananarivo indiquaient, toutefois, qu’Alain Rama­roson était happé par un litige familial. Des membres de sa famille ont porté plainte contre le leader du parti MASTERS, l’accusant d’avoir falsifié des documents l’ayant permis de vendre des domaines familiaux à Andoharanofotsy et Ambohimangakely.

Placé en détention préven­tive en août 2016, Alain Ramaroson a été jugé pour la première fois, en 18 juillet 2017. Il s’agissait du procès pour la vente des terres familiales à Andohara­nofotsy. Ayant eu la main lourde, le verdict du juge, rendu le 24 juillet, a été d’un an d’emprisonnement ferme, assorti de plusieurs centaines de millions d’ariary d’amende.

Le jugement sur la seconde affaire a été rendu le 8 août 2017. Il a été, également, reconnu coupable et écopé de trente mois d’emprisonnement ferme et de deux-cents millions d’ariary d’amende.

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