Corruption sexuelle - Des jeunes filles universitaires portent plainte

Briser l e silence. Bon nombre d’universitaire notamment  des jeunes filles sont victimes de corruption sexuelle.  Selon le rapport de Trans­parency International-Initiative Madagascar, plus de dix  plaintes des victimes sont enregistrés depuis des jours. C’est déjà nombreux  selon Ketakandriana Rafitoson, secrétaire exécutif  de Transparency international, la plupart reste encore des rumeurs, les victimes n’osent pas dénoncer, a-t-elle livré lors de la remise de trophée sur un concours de film court à Antanimora.

« J’ai préparé ma soutenance de mémoire dans le domaine de la sociologie en 2011. Je devais trouver deux personnes pour être le président du jury. Cette personne a été prête à m’aider mais réclamait une relation sexuelle. Il m’a demandé de l’embrasser mais j’ai refusé. Alors il a commencé à lancer des injures à mon encontre et m’a dit que mon mémoire n’est pas intéressant. Malgré tout, j’ai refusé jusqu’à la fin et j’ai toujours pu finir ma soutenance », raconte Seheno, une victime. Les plaintes des victimes sont envoyées au Bianco. C’est au pôle anti-corruption de juger l’affaire.  Investigation Dans le pays, la corruption sexuelle est considérée comme un tabou. Transparency International a adopté une approche en organisant un concours de film court. Ce n’est qu’un début sur la compréhension des jeunes de la corruption sexuelle. « La plupart de la population ne connaissent pas la corruption sexuelle. La corruption sexuelle est une forme de corruption où en contrepartie  en échange d’une faveur sexuelle c’est-à-dire un paiement en nature.

Le Bureau indépendant anticorruption a déjà mené une investigation avec le Fonds des Nations Unies pour la population. Mais cela n’a pas été catégorisé. Et parfois, les victimes sont toujours considérées comme fautives dans l’histoire. C’est parce qu’elles l’ont voulu. Et les victimes sont, pour la plupart, des femmes. Les hommes ont toujours tendance à rejeter la faute aux femmes. C’est comme si la femme l’a voulu ou c’est parce qu’elle n’est pas intelligente et a accepté le chantage  de l’encadreur ou du professeur. C’est aussi la même interprétation de la société, dans les cas de viol ou de violence conjugale », expliquet-elle. Elle poursuit que la loi à Madagascar confond encore harcèlement sexuel, corruption sexuelle et sextorsion. En 2020, Transparency Interna­# tional-Initiative Madagascar lancera une investigation sur la corruption sexuelle. Ce thème sera plus approfondi lors la journée mondiale de la femme, le 08 mars 2020