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Nationale

Haute ville - Une vingtaine de rochers menaçante

31/12/2019 03:09 © Moov

La préfecture a pris la mesure de peindre en rouge les rochers risquant de s’écrouler à tout moment sur la Haute ville. Cette mesure alerte les habitants concernés.


Méconnaissance du danger. Quelques personnes ne sont pas au courant des dangers qui menacent leur maison jusqu’à maintenant. Quelques locataires n’ont pas déménagé, mais y restent par méconnaissance. « Nous avons vu que le bloc de pierre se trouvant juste au-dessus de notre maison a été peint en rouge. Nous nous sommes même demandés ce que cela signifiait exactement. Nous n’avons jamais entendu que des blocs de pierre risquaient de s’effondrer à tout moment. Le propriétaire de cette maison n’habite pas ici, mais à Antsirabe. Il ne vient dans la capitale que le 5 de chaque mois », raconte un habitant de Tsimialonjafy. Un rocher situé en-dessous de la statue de la Vierge Marie, à Andohalo, a été marqué par les sapeurs pompiers le 24 décembre.  

 Un autre se situant à côté de l’école Saint# Joseph Mahamasina l’est aussi. Ce n’est que le début de la coloration, car dix-huit rochers doivent être marqués depuis Andohalo jusqu’à Tsarafaritra. Cette mesure a été prise pour alerter les habitants dans les zones rouges, selon le général Angelo Ravelonarivo, préfet d’Antananarivo. « C’est pour alerter les personnes vivant près de ces blocs de pierre. Ils devront prendre aussi des mesures. Certains n’en croient pas encore». Il ajoute que la communication a été avancée. Cent trois maisons sont en danger. Des locataires sont censés quitter ces lieux, car ils ont la possibilité de déménager. Les propriétaires doivent également faire de même. « Nous serons obligés d’entamer la phase d’évacuation si les propriétaires décident de ne pas  déménager », précise-t-il. 
 

Les blocs de pierres menaçant la Haute ville peuvent s’écrouler à la moindre vibration, mais pas seulement à cause de la pluie, d’après le Bureau de gestion de risques et de catastrophes (BNGRC). Le déménagement immédiat reste encore la seule solution. Le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme prendra en charge ceux qui n’ont nulle part où aller. « Nous avons notre centre d’hébergement se trouvant à Isotry. Ce centre est saturé actuellement car les personnes qui ont été insérées depuis le village Voara Andohatapenaka occupent encore le lieu. Or le délai fixé est de trois mois seulement. Nous avons également nos logements sociaux à Andranofeno Sud et Ankarefo qui peuvent accueillir environ mille personnes», affirme Naina Randriamanajara, le directeur du système de communication au sein du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme. 

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