Covid-organics : Des observations cliniques seront menées en Afrique

Un pas en avant pour le covid organics. D’après le président Andry Rajoelina, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) va signer une clause de confidentialité sur la formulation du covid organics et appuiera le processus d’observations cliniques qui s’étendra sur tout le continent africain. Cette déclaration a été faite par le chef d’Etat sur son compte twitter à l’issue d’un entretien avec le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus hier.

A en croire cette déclaration du chef d’Etat, des observations cliniques seront menées sur l’ensemble du continent africain avec le covid organics. L’Afrique qui reste jusqu’ici séduit par ce remède traditionnel malgache. « Suite à l'invitation de l'OMS à s'inscrire dans le « solidarity trial » pour des essais cliniques, Madagascar prouvera l'efficacité du troisième protocole associant deux médicaments injectables différents du covid organics » tient à souligner le locataire d’Iavoloha. Sur ce point, Rajoelina avait parlé d’une coopération scientifique régionale, lors de son intervention sur RFI et France 24, avec des médecins et des scientifiques aux Etats-Unis, et bien évidemment dans l’océan Indien.

Les preuves scientifiques sur l’efficacité de ce remède traditionnel lui posent problème sur sa reconnaissance internationale dans la lutte contre le covid-19. Les résultats à l’issue de ces observations cliniques permettront à Madagascar de changer le cours de l’histoire comme l’a souhaité Andry Rajoelina dans cette guerre mondiale.

A plusieurs reprises, l’OMS a préconisé que les nouvelles thérapies à base de pharmacopée traditionnelle contre le Covid-19 doivent subir des tests rigoureux avant leurs essais à grande échelle. « Les Africains méritent d’utiliser des médicaments testés selon les normes qui s’appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde », a écrit le bureau de l’OMS en Afrique.

Le covid organics est composé à 62 % d’Artemisia. Selon le Dr Charles Andrianjara, directeur général de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), le CVO contient également « d’autres plantes médicinales ayant des propriétés antiseptiques, de fluidifiant bronchique ». Des compositions qui sont tenues secret jusqu’ici pour des raisons de sécurité. Ce qui l’empêche d’obtenir une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'Agence du médicament de Madagascar (AMM). Puisque jusqu’ici, la commercialisation de ce médicament traditionnel se base d’une autorisation temporaire donnée par le

Lova Rafidiarisoa