Sénatoriales - Le TGV-Mapar en phase de consultation
La période de dépôt de candidature aux sénatoriales a commencé, hier, jusqu’au 12 octobre. Après une première sélection, le parti au pouvoir rouvre sa liste de candidat et poursuit les consultations.
La course aux sénatoriales est ouverte depuis hier au niveau de tous les organes de vérification et d'enregistrement des candidatures des six provinces. La première journée de dépôt de candidature a été marquée par l'affluence des candidats ou leurs représentants pour demander des renseignements sur les dossiers à fournir aux élections.
La consultation se poursuit pour les formations politiques qui sont prêtes à participer au scrutin du 11 décembre. Recomposition de la liste des candidats, disent les uns. Sélection des bons éléments pour constituer la coalition pro-régime, soutiennent les autres.
La confection de la liste des candidats qui seront présentés sous la bannière de la plateforme au pouvoir est en cours. Dans le camps du TGV-MAPAR, comme l'a indiqué une députée membre du bureau politique, on est à pied d'oeuvre pour étudier le dossier des pressentis candidats aux sénatoriales.
« La liste n'est pas encore close sur la sélection des candidats. Nous sommes en quête du profil qui correspond aux critères exigés pour le poste de sénateur. Les conditions tournent autour de la délimitation d'âge fixée entre 40 à 43 ans. Les candidats devraient avoir également d'amples connaissances sur la mission qui leur sera attribuée », explique la députée Lanto Rakotomanga jointe au téléphone.
La coalition opère plus d'ouverture dans le processus de confection de la liste des candidats. « La personne ne devrait pas être forcément membre du parti. Il faut qu'elle partage une même vision avec le parti », poursuit la députée. Aucun dossier de candidature n'est enregistré auprès des OVEC pour la journée d'hier. Les candidats disposent encore de deux semaines pour soumettre leurs dossiers. La pratique durant les précédents processus électoraux montre que les candidats ne se précipitent au dépôt de dossiers qu'au dernier moment. Autrement dit, les candidats qui s'affronteront pour les douze sièges au Sénat par la voie du suffrage universel indirect restent incertains pour les partis politiques.
Le TGV-Mapar entend rafler le maximum de sièges au sein du Sénat compte tenu du nombre important de maires et de conseillers élus aux élections communales. Les élections du 11 décembre semblent être une affaire de la plateforme au pouvoir vue la réticence des partis de l'opposition. Hier, le parti HVM a encore martelé sa position de s'abstenir aux sénatoriales.