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Nationale

Le projet Tana-Masoandro bien accueilli

13/03/2021 04:25 © Moov

La commune d’Imerintsiatosika est choisie par les autorités pour implanter le projet présidentiel Nouvelle ville de l’Ouest. La population locale est au courant de sa construction.

Un grand projet. C'est la perception de la population d’Imerintsiatosika de la Nouvelle ville de l’Ouest qui sera construite sur un vaste terrain situé à deux kilomètres du chef-lieu de la commune. 
Depuis la descente des responsables étatiques qui ont avisé les habitants que le site du Régiment d’artillerie lourde et les périmètres environnants sont destinés à la construction du projet TanaMasoandro, tout le monde est informé du développement qui attend la commune et la région, en général. « Nous ne sommes pas contre le projet. Mais il nous faut des informations suffisantes pour éclaircir les démarches à suivre, notamment dans le domaine foncier », explique Evasoa Rakotoarivelo,
pépiniériste et habitant à Ambohitrantenaina. 
La future construction sera installée sur le terrain de reboisement encore couverte de jeunes plants d’arbres. Le lieu est moins peuplé.
Des maisons d’habitation sont aperçues sur la colline, mais l’endroit est déjà une propriété privée. L’implantation de Tana-Masoandro sur le site ne pose aucun problème pour la population.
Contrairement à Ambohi­trimanjaka. Si des vagues de contestation ont été entendues sur le premier choix du gouvernement, la population d’Imerintsiatosika est, pour sa part, curieuse de découvrir le changement
qu’apportera le projet. 
Pour le moment, ce qui la préoccupe, c’est la forme de négociation sur l’expropriation des terrains privés intégrés dans la délimitation de la zone d’aménagement différé. « Nous voulons être rassurés. Si l’État va entamer les travaux, va-t-il nous déplacer vers un autre lieu ? Nous ne voulons pas être surpris par la décision à appliquer », craint un père de famille. 


Des enquêteurs viennent régulièrement visiter le site. Ces agents sont chargés de mener les négociations individuelles avec les propriétaires des parcelles touchées par le projet. « L’aval ou le refus de l’expropriation serait discuté, mais il faut noter que
l’enquête ne vise pas à obliger les gens à accepter l’offre », précise le maire d’Imerin­tsiatosika, Parisoa Andriam­bolamasoandro. Et l’élu da commune d’expliquer que « le projet Tana-Masoandro s’étendra sur une superficie de 900 hectares. Tandis que le domaine foncier de l’État disponible ne présente que 400 hectares ». L’expropriation est ainsi nécessaire pour obtenir la totalité de la superficie indispensable. 

Des réunions préliminaires ont eu lieu avec les six fokontany concernés, à savoir Ambohitrantenaina, Fonenana, Morarano Nord, Ambohitsaratelo, Fiantsonana et Ankazondandy. La présentation du projet a été au centre des échanges avec les habitants. Après la rencontre, il a été conseillé aux propriétaires de dresser leurs doléances pour qu’ils puissent exprimer librement leur opinion afin d’éviter les malentendus dus aux rumeurs qui circulent ici et là, a-t-on appris. Les concernés n’ont pas caché leur inquiétude de voir leurs terres affectées au projet. De ce fait, « des doléances de deux cents pages et des documents fonciers de deux cartons ont été collectés », ajoute le maire Parisoa Andriambolamasoandro. 
À la lecture des doléances de la population, « la plupart souhaitent que le projet soit construit uniquement sur le terrain domanial pour ne pas toucher les propriétés privées.
Mais en général, aucune contestation contre l’initiative de l’État n’est enregistrée» poursuit-il.
Jusqu’à présent, aucune négociation sur l’évaluation de l’indemnisation des personnes à exproprier n’a commencé du fait que les études d’impact environnemental viennent à peine de débuter.
L’indemnisation sera étudiée par la commission administrative d’évaluation.

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