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Nationale

Gouvernement - L’ouverture politique écartée

15/03/2021 05:30 © Moov

Le Premier ministre fait des appels du pied concernant une ouverture politique du pouvoir. Personne ne peut imposer ses choix au Président de la République, souligne-t-il.

 

Une élection démocratique, le choix de la majorité. Ce sont les arguments soulevés par Christian Ntsay, Premier ministre, pour répondre à ceux qui réclament une ouverture politique du pouvoir. Une manière déguisée de renier une recomposition du gouvernement en y intégrant différents courants politiques.

Selon le chef du gouvernement, cependant, une ouverture politique n’est pas à l’ordre du jour. Dans ses propos, il concède, néanmoins, que le dernier mot sur le sujet appartient au Président de la République. « Le gouvernement a été nommé par un Président élu démocratiquement par la population. Le dernier mot quant à un remaniement ou un changement du gouvernement lui appartient. Personne ne peut lui forcer la main, puisqu’il a été élu par la population », souligne, cependant, Christian Ntsay, à Mandroseza, samedi.

Après la fin de leur contrat-programme d’un an, en janvier, le Chef de l’État a choisi de garder en place les ministres du gouvernement. L’explication est qu’il ne souhaite pas casser la dynamique de redressement post-crise et pour se projeter rapidement vers l’émergence. Seulement, la querelle entre le pouvoir et l’opposition secoue l’arène politique. La voix de l’opposition portée par le mouvement « Miara-manonja », affirme qu’il ne réclame pas un partage du pouvoir.

Surfant sur la conjoncture politique houleuse, pourtant, des politiciens et entités politiques multiplient les appels du pied quant à une ouverture politique du pouvoir. Jusqu’ici, le Président a opté pour une équipe gouvernementale relativement technocrate. Ceux qui réclament une ouverture veulent que le gouvernement ait une note politique prononcée et assumée.

Le parti « Mitolona ho an’ny fampandrosoana an’i Madagasikara » (MFM), plaide même pour un gouvernemen t de plein pouvoir. L’Union nationale pour le développement et la démocratie (UNDD), pour sa part, est moins directe en appelant à une collaboration de toutes les forces vives. Vieux roublard de l’arène politique, le député Jean Eugène Voninahitsy, en marge d’une conférence de presse de l’UNDD, vendredi, a affirmé son intention de rameuter des alliés et s’adresser ensuite, au Président de la Républi# que pour lui demander un changement de politique.

En marge d’une visite des chantiers destinés à renforcer l’approvisionnement en eau potable à Antananarivo et ses environs, le Premier ministre a pris en exemple les efforts étatiques dans ce secteur, pour défendre la ligne du gouvernement. « L’État travaille sans relâche pour apporter des solutions à des problèmes non résolus depuis plusieurs années. Si nous laissons faire ceux qui demandent à revenir au pouvoir aujourd’hui, ils vont refaire les mêmes choses qu’avant, c’est-t-à dire qu’ils n’apporteront aucune solution aux problèmes du pays », réplique Chrstian Ntsay.

 

 
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