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Nationale

Transport urbain - Les taxis-motos en délibération

27/08/2021 03:23 © Moov

L’avenir des taxis-motos est entre les mains des conseillers municipaux. Le vote déterminera leur sort ce jour.


Les conseillers municipaux de la commune urbaine d’Anta­nanarivo (CUA) délibéreront du sort des taxis-motos. L’autorisation de ces véhicules à deux roues comme moyens de transport légal dans la ville d’Antananarivo est à l’ordre du jour de la session extraordinaire du 30 et du 31 août qui se tiendra à l’hôtel de ville à Analakely. Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe chez les chauffeurs de taxis-ville. « Ces motos ne paient ni patente ni taxe, et on veut les rendre légales? Nous versons une somme conséquente à la caisse de l’État, mais notre activité n’est plus rentable avec la présence illicite de ces taxis-motos », dénonce Fidiniaina, chauffeur de taxi. Ces transporteurs avertissent sur le risque de l’utilisation d’une moto, comme moyen de transport en commun. « Si jamais un accident se produisait, le passager pourrait certainement se blesser, s’il n’en mourrait pas », suppose un autre chauffeur de taxi.

Si les transporteurs sont totalement contre la régularisation des taxis-motos, des usagers les trouvent pratiques. « C’est rapide, et leur tarif est moins cher, par rapport à celui des taxis-ville. Si les taxis-ville veulent avoir des clients, ils doivent améliorer leurs services et revoir leur tarif, indique un habitué des taxis-motos. Il n’est pas difficile aux taxis-motos de trouver des clients. Ces véhicules à deux roues envahissent les arrêts-bus de la ville d’Antana­narivo.

Les associations de taxis-ville s'insurgent contre le magistrat de la ville d’Anta­nanarivo, Naina Andriatsito­haina, pour avoir inscrit ce sujet à l’ordre de la réunion du Conseil municipal. Le maire, de son côté, souligne que sa position personnelle sur le cas des taxis-motos dans la capitale est de ne pas les autoriser.

« Certains conseillers municipaux utilisent le sujet à des fins politiques. Il est temps qu'ils prennent publiquement position sur le sujet. Si les conseillers se prononcent pour l'interdiction, la CUA appliquera leur décision. S'ils autorisent, les directions concernées feront leur part afin de les rendre légales ». En cas de feu vert des conseillers municipaux, les taxis-motos seront contraints de se régulariser: port de casque obligatoire, assurance, masque, enrôlement /carte et paiement des taxes. « La première mission de la CUA est de veiller à la sécurité des usagers qui utilisent ce mode de transport public. ». Les associations des taxis-villes se réuniront ce samedi pour contester la légalisation des taxis-motos.

 

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