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Nationale

Liste électorale - Démission des acteurs politiques et civils

17/02/2022 03:55 © Moov

La responsabilité de tous. Une responsabilité commune pour le bon déroulement de tout processus électoral, à commencer par la fiabilité de la liste électorale.


La première partie de la révision annuelle de la liste électorale (RALE), a pris fin le 15 février. En cette occasion, la CENI a donné une conférence de presse, hier, pour faire un point de situation.
Il s’agit du premier rendez-vous médiatique des nouveaux commissaires électoraux. Trois d’entre eux ont fait face aux journalistes. Pour cette première, les nouveaux membres de la CENI ont souligné un message martelé par leurs prédécesseurs durant les six années qu’ont duré leur mandat.

Ce message concerne le droit, mais aussi la responsabilité de tous vis-à-vis des élections, notamment, concernant la liste électorale. Andoniaina Andriamala­zaray, vice-président de la CENI a rappelé que la loi organique sur le régime général des élections et des référendums donne pleinement le droit aux organisations politiques et civiles de prendre part aux activités de confection et de révision de la liste électorale. Tout comme ses prédécesseurs, cependant, il s’interroge sur le fait si ce droit, qui est à la fois une responsabilité a été exercé, ou non.

Selon la loi précitée, les entités politiques et civiles agréées en matière d’éducation civique et d’observation des élections peuvent siéger à titre d’observateurs au sein des commissions locales de recensement des électeurs. Un droit et une responsabilité rarement exercés, pourtant, surtout par les acteurs politiques.

La précédente formation de la CENI a, à maintes reprises, requis leur implication concrète dans la mobilisation citoyenne pour s’impliquer dans le processus électoral, notamment, l’inscription ou la vérification de l’exactitude des données inscrites dans la liste électorale. De multiples demandes qui ont été vaines.

Avec la recomposition de la CENI, le RAL n’a pas eu la même dynamique que pour les années précédentes. Cependant, déjà que la CENI a eu quelques difficultés opérationnelles, les acteurs politiques et civils, eux aussi, ont été discrets sur le sujet.
Un silence criant, surtout, dans les grandes villes qui concentrent la majeure partie des électeurs. Ce n’est qu’à la fin du délai imparti pour l’inscription, l’addition ou le retranchement des électeurs, que des voix politiques se sont faites entendre.
Tout comme les années précédentes, les politiciens, notamment, sont discrets sur les actions de mobilisation sur terrain, mais promptes s’agissant des sorties médiatiques et critiques. Sur ce point, le vice-président de la CENI a invité ceux qui affirment qu’il y a des dysfonctionnements dans la liste électorale, particulièrement, à en apporter les preuves afin que la CENI puisse prendre les dispositions nécessaires. Comme quoi, vociférer ne suffit pas.

Maintenant que la période pour l’inscription, l’addition ou le retranchement des électeurs est arrivée à terme, la CENI procède, jusqu’au 28 février à l’arrêtage provisoire de la liste électorale. Après, cette liste arrêtée provisoirement sera retournée auprès des Fokontany. Les citoyens auront alors vingt jours pour vérifier l’exactitude des informations les concernant. Cette fois-ci, la CENI compte retourner trois listes auprès des Fokotany. Il y aura la liste révisée, la liste des rajouts et retranchements, mais aussi, une liste des Cartes d’identité nationale (CIN), avec le même numéro.

 

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