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Sport

CAN 2019 - Groupe B - Les Barea entrevoient les huitièmes

27/06/2019 02:11 © Moov

Les Barea peuvent effectuer un grand pas vers les huitièmes de finale, ce jeudi, face au Burundi. Un adversaire à ne pas sous-estimer, sous aucun prétexte.

Le calendrier du groupe B plaide en faveur des Barea. Après la défaite de la Guinée, hier, face au Nigéria (0-1), les Barea affrontent les Burundais avec le moral gonflé à bloc. Ce sera un duel entre deux petits Poucets. Madagascar et le Burundi s’affrontent ce jour, dans le cadre de la deuxième journée du groupe B. En cas de victoire, la Grande île porterait son cumul à quatre points, ce qui la mettrait dans une position confortable dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale.

Rencontrer ce genre d’équipe peut constituer un piège, toutefois. « C’est un petit Poucet comme nous. Le danger vient du fait qu’on pourrait minimiser cet adversaire, ce qui est à éviter à tout prix », a prévenu Nicolas Dupuis en conférence de presse d’avant-match, mardi. D’autant plus que le Burundi se trouve dans une situation compliquée. Battus par le Nigéria lors de la première journée, les Hirondelles n’ont plus le droit à l’erreur, cette fois-ci. De ce fait, ils ne lâcheront rien.

Soudé et détendu

Un succès donc et les Barea auront un pied et demi en phase à élimination directe. Dupuis, lui, y croit fermement : « Je crois en mes joueurs. Ce sont de grands joueurs, puisqu’ils sont arrivés à la CAN. Mais je leur ai demandé de devenir de très grands joueurs, en allant chercher cette qualification ».

Avant cette deuxième apparition à la CAN, l’ambiance est au beau fixe au sein de la sélection malgache, comme l’a souligné le technicien français : « Notre principal atout, c’est d’avoir un groupe soudé et détendu. Le coach fait en sorte que ses hommes se sentent bien et qu’ils évacuent le stress. Être décontracté permet de mieux récupérer, mais cela ne signifie pas qu’on est déconcentré ». L’éventuelle source d’inquiétude concerne la blessure de Morel, à la cheville gauche. « Le kiné et le préparateur physique s’occupent bien de lui. C’est un pro. Son corps réagit mieux que celui de certains amateurs. Il se rétablit vite. On fait tout pour qu’il s’en remette. Mais celui qui a joué à sa place a été bon aussi face à la Guinée », a répondu Dupuis à ce propos. On verra ce jeudi soir s’il retrouvera sa place.

Faneva Ima : Dans l’attente d’un sursaut d’orgueil 

Décevant face à la Guinée, Faneva Ima avait essuyé de nombreuses critiques. Sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont pas été tendres avec lui. Pour la deuxième sortie des Barea, ce jour, tous espèrent un sursaut d’orgueil de sa part. Qu’il débute le match, qu’il soit remplacé avant le coup de sifflet final, ou qu’il soit éventuellement utilisé comme un joker, un remplaçant de luxe qui entrerait dans le dernier quart d’heure pour faire basculer la rencontre.

Peu importe le choix de Nicolas Dupuis, tout un peuple attend de « Fané » qu’il lui montre la voie. Comme il l’avait fait l’an passé en qualifications, au Soudan et en Guinée Equatoriale, en marquant à chaque fois. Il est le capitaine du navire. Tous ses coéquipiers comptent sur lui pour leur ouvrir le chemin de la victoire.

Contre la Syli Nationale, l’attaquant de Clermont s’était surtout illustré par sa domination dans les duels aériens. Et également dans le rôle de point de fixation. Par contre, il n’a pas su être décisif quand il le fallait, en manquant une reprise à cinq minutes de la fin du temps règlementaire. À lui de corriger le tir face aux Hirondelles.

On ignore pour quel système Nicolas Dupuis optera. Maintiendra-t-il le 4-3-3 de samedi dernier ou reviendra-t-il à l’habituel 4-2-3-1 ? Que ce soit l’un ou l’autre, il devrait toujours utiliser un seul attaquant de pointe. L’efficacité de celui-ci dépendra également des soutiens dont il dispose, en l’occurrence les ailiers Carolus, Njiva, Bôlida ou Paulin. La prestation de Faneva Ima, lors de ce deuxième match, sera également conditionnée par celle de ses pourvoyeurs de ballons. À ces derniers de créer des décalages, de déborder et de bien combiner avec lui, afin de le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il puisse briller.

BÔLIDA :« On doit être à 200 % »
Madagascar s’apprête à défier le Burundi, ce jour. Coup d’envoi de la rencontre à 17h30 à l’Alexandria Stadium. L’un compte un point actuellement, tandis que l’autre n’a pas encore ouvert son compteur. Les deux équipes doivent impérativement gagner. « Contre le Burundi, ça sera encore plus difficile que contre la Guinée, à cause de l’enjeu. Il faudra être concentré au maximum », prévient Bôlida. Et l’ailier des Barea a complètement raison. Après la confrontation avec la Syli Nationale, les Barea ont eu quatre jours pour récupérer. « C’était un match d’une telle intensité. On était vraiment fatigué après. Heureusement, on a bien récupéré. Je tiens à remercier les kinés, dont le travail est crucial », rajoute le joueur du Paris FC.

Cette confrontation avec le Burundi tombe le 27 juin, soit au lendemain de la fête nationale. Le hasard fait bien les choses, comme on dit. « Il faudra être à 200 % pour ce match décisif. On rêve d’offrir une victoire à notre peuple à l’occasion de la fête nationale. On fera tout pour rendre heureux les Malgaches, ce jeudi », a poursuivi Bôlida.

Couleur : Les Barea en vert ce jour
En tant qu’équipe A face au Burundi, Madagascar a pu choisir en premier la couleur de maillots qui lui convenait. Le staff technique a ainsi opté pour le vert. « La réunion technique se tient vingt-quatre heures chaque match. Il est important d’éviter un conflit de couleurs entre les deux équipes. On sera toujours en vert ce jeudi », souligne l’intendant de la sélection, Jocelyn Razafimamonjy. « Chaque joueur est doté de deux maillots par match. Il peut ainsi en changer à la mi-temps par exemple, si besoin est … Chaque joueur reçoit deux nouveaux maillots avant chaque rencontre. À la fin, il peut échanger le premier avec un adversaire et il peut garder le deuxième en guise de souvenir », rajoute-t-il.

« Le maillot que j’ai porté contre la Guinée, je vais l’encadrer chez moi », explique ainsi le défenseur Bapasy. Rien de plus normal, puisqu’il s’agissait d’un match historique, le tout premier de la Grande île dans l’histoire de la CAN.

Pour la troisième sortie par contre, dimanche contre le Nigéria, les Barea seront en rouge. « Au total, chaque membre de l’équipe dispose de dix maillots pour cette phase de groupes. Je tiens à préciser que ces équipements doivent être conformes avec les règlementations de la CAF et sont vérifiés par la commission marketing de la CAF », conclut l’intendant.

Célébration unique
Mimer un taureau est devenu la marque de fabrique des joueurs malgaches, dernièrement. Ils l’ont montré à l’Afrique toute entière lors de la première rencontre de samedi face à la Guinée. Un geste pour évoquer un Barea, d’après Abel Anicet, un des buteurs malgaches contre la Syli Nationale. Un geste repris par ses coéquipiers, après que le milieu défensif du Ludogorets Razgrad a égalisé face aux Guinéens. Ce fut un moment historique, puisqu’il s’agissait de la toute première réalisation de la Grande île en phase finale de la CAN.

Les Malgaches, présents à Alexandrie, ont célébré la fête nationale, mardi soir. Joueurs, supporters, expatriés, dirigeants fédéraux et journalistes se sont retrouvés au bord de la piscine de l’hôtel Hilton, le camp de base des Barea, à l’occasion d’un diner organisé par le Comité de normalisation. Opportunité pour se retrouver entre compatriotes, dans une ambiance détendue et conviviale. À 21h, les joueurs ont regagné leurs chambres, selon les consignes du coach.

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