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Adaptation climatique - CEPF : Plus de 160 000 hectares préservés dans l’océan Indien

08/05/2025 15:08 © Moov.Mg

Plus de 160 000 hectares d’écosystèmes fragiles sont désormais mieux protégés dans l’océan Indien grâce à un programme régional lancé en 2021. Soutenu par le Fonds de Partenariat pour les Écosystèmes Critiques (CEPF), ce projet mise sur la nature elle-même pour aider les populations à s’adapter au changement climatique. Un atelier régional, tenu à Antananarivo, a permis de faire le point sur les progrès réalisés et les prochaines étapes.

Des avancées notables dans l’océan Indien

Le programme « Adaptation fondée sur les écosystèmes dans l’océan Indien » repose sur un principe simple : pour faire face aux effets du changement climatique, il faut préserver les écosystèmes, c’est-à-dire les forêts, les mangroves, les zones humides, ou encore les récifs coralliens. Ces milieux naturels jouent un rôle crucial pour réguler le climat, retenir l’eau, protéger les côtes ou encore fournir des ressources aux populations. « Les écosystèmes sont nos meilleurs alliés contre les chocs climatiques. Les protéger, c’est assurer l’avenir de nos sociétés », a rappelé Olivier Langrand, directeur exécutif du CEPF.

À mi-parcours du programme, les résultats témoignent d’un impact réel sur le terrain. Plus de 162 000 hectares d’écosystèmes critiques bénéficient désormais d’une meilleure protection. En parallèle, 16 771 personnes ont vu leurs moyens de subsistance renforcés grâce à des activités respectueuses de l’environnement. Par ailleurs, 337 organisations de la société civile se mobilisent activement pour préserver la biodiversité. Ce programme régional concerne quatre pays : Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles. Tous partagent une biodiversité exceptionnelle, mais aussi des défis similaires liés à la dégradation des ressources naturelles et aux effets du changement climatique.

Défis environnementaux

À Madagascar, la majorité des habitants dépend de la nature pour vivre : bois de chauffage, agriculture, pêche… Cette dépendance rend la protection de l’environnement encore plus urgente. Le programme du CEPF soutient donc des projets locaux portés par des associations, souvent en lien direct avec les communautés. Des formations, des échanges entre acteurs, et des financements sont mis en place pour renforcer les capacités de ces organisations. L’objectif est de leur donner les moyens d’agir durablement pour la nature et leur avenir. Ce programme est soutenu par plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD), le Fonds vert pour le climat, et la Banque mondiale. La Fondation Franklinia contribue aussi à la protection des arbres menacés.

La coordination du programme est assurée par une équipe régionale composée de plusieurs structures, dont SAF/FJKM, FORENA ou encore SeyCCAT. Des initiatives portées par des jeunes de l’Alliance AIKA, participent également à cette dynamique. L’atelier d’Antananarivo a réuni 80 participants venus des quatre pays partenaires. Ensemble, ils ont tiré un premier bilan et échangé sur les prochaines étapes. Le programme se poursuit jusqu’en 2030. Son ambition : renforcer encore les liens entre les communautés et la nature, pour faire face ensemble aux défis environnementaux à venir.

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