Consommer local - Un enjeu majeur pour l’économie malgache
Depuis 2019, Madagascar protège son industrie locale. Cette politique vise à réduire les importations. Elle encourage également la production nationale.
Un événement de trois jours au stade Barea
Cette démarche est pilotée par l’« Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales » (ANMCC). Vendredi, les « Journées de la production » commencent au stade Barea à Mahamasina. L’événement dure trois jours. Douze entreprises protégées par l’ANMCC seront présentes. Elles présenteront leurs produits. Le but est d’inciter les malgaches à consommer local selon les organisateurs. Le thème choisi est « Produit malgache, je l’aime, donc je le protège ».
Selon Barthélemy, Directeur général de l’ANMCC, cette protection aide les entreprises à mieux concurrencer. En effet, elle limite les importations excessives. De plus, elle valorise la qualité des produits malgaches. Depuis six ans, le nombre d’entreprises protégées a augmenté.
Deux outils pour protéger l’industrie locale
Pour cela, l’organisation utilise deux outils principaux. D’abord, elle impose des droits additionnels à la douane (DAD). Ensuite, elle fixe des quotas pour certaines importations. Par exemple, les pâtes alimentaires sont limitées à 15 000 tonnes par an. Au-delà, un DAD de 26 % s’applique. De même, la farine est taxée à 11 %, les bougies à 28 % et l’huile à 18 %. Ainsi, cette stratégie protège les emplois dans l’industrie locale. Elle encourage aussi la consommation des produits nationaux. De cette façon, l’économie malgache gagne en autonomie.
Ces journées offrent une plateforme pour valoriser les savoir-faire locaux : place à une occasion pour les entreprises de renforcer leur visibilité. Ce rendez-vous incarne un engagement fort pour un développement industriel durable. En somme, Madagascar avance vers une industrie plus compétitive. La Grande Île mise sur la qualité et la protection de ses entreprises. Le soutien du consommateur est essentiel dans cette dynamique.