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Economie

Ivato et Nosy Be : Les aéroports en route vers l’après-Covid

24/05/2025 13:00 © Moov

Le transport aérien à Madagascar reprend des couleurs. En 2024, Ravinala Airports a enregistré 1,22 million de passagers. Ce chiffre concerne les aéroports d’Ivato et de Nosy Be.

Cependant, le trafic reste inférieur à celui d’avant 2019. En effet, la pandémie de Covid-19 a fortement ralenti les déplacements. Pourtant, la tendance est à la hausse. Selon Daniel Lefebvre, Directeur Général de Ravinala Airports hier, les signaux sont positifs. Il estime que le seuil d’avant-crise sera dépassé en 2025. Ainsi, la reprise s’accélère, mais avec du retard par rapport à d’autres pays africains. Ce retard n’inquiète pas les autorités. Au contraire, il motive des investissements massifs. D’une part, 6,5 millions d’euros ont été investis dans le tarmac d’Ivato. D’autre part, 2 millions d’euros sont alloués à la rénovation de l’aérogare domestique. Cela permettra de doubler sa capacité.

Investissement stratégique

En parallèle, Nosy Be bénéficie d’un projet d’envergure. Un plan d’investissement de 23 millions d’euros est en discussion. Il vise à agrandir le terminal, souvent saturé. Les travaux de renforcement du parking avion seront livrés en juillet. Le nouveau terminal domestique sera prêt d’ici fin 2025. Par ailleurs, Ravinala Airports a reçu un prix de l’ACI. Ce prix récompense les aéroports de moins de deux millions de passagers. Il salue la qualité des services et la performance des équipes. Selon le DG, cette reconnaissance revient à tous les partenaires impliqués. Elle concerne autant les services publics que les entreprises privées. L’arrivée d’Emirates à Madagascar marque un tournant. La compagnie opère six vols par semaine. Cela booste la visibilité du pays à l’international. C’est aussi un gage de sérieux pour d’autres compagnies.
Enfin, Ravinala Airports travaille en étroite collaboration avec l’État. L’objectif est d’attirer un million de touristes d’ici 2028. Les efforts conjoints du secteur public et privé rendent cet objectif atteignable. Le transport aérien devient ainsi un pilier du développement économique malgache.

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