Aires Protégées à Madagascar - Protection et développement main dans la main
Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) a signé les contrats de gestion de 52 Aires Protégées, hier, à Nanisana. Cette signature arrive après plus de sept années d’attente.
Organisation et légitimité renforcées
En effet, la réforme s’inscrit dans la Loi n°2015-005 et les engagements internationaux de Madagascar. Aujourd’hui, le pays compte 125 Aires Protégées. Ces zones couvrent 8,7 millions d’hectares et représentent près de 5 % de la biodiversité mondiale. Elles jouent un rôle stratégique pour la conservation, l’écotourisme et l’économie. Selon les estimations, elles contribuent à hauteur de 12 % du PIB national. Selon le ministre de l’Environnement et du développement Durable Max Fontaine lors de la cérémonie, « les nouveaux contrats clarifient les responsabilités ». Ainsi, l’État connaît ses missions précises. Les gestionnaires comprennent mieux leurs obligations. Cela permet une meilleure organisation sur le terrain. De plus, leur légitimité auprès des populations et des autorités locales est renforcée.
Soutien aux communautés locales
La technologie est également au cœur de cette réforme. Par exemple, les drones permettent de cartographier les zones, suivre la restauration et surveiller les incendies. Ils aident aussi à contrôler le trafic illicite. De plus, les informations GPS, photos et vidéos sont transmises en temps réel. Le Ministère peut même anticiper la direction des incendies grâce aux données météorologiques. Le volet social est tout aussi important. La protection des Aires Protégées ne se limite plus aux patrouilles et au suivi écologique. L’amélioration des infrastructures locales et le développement d’activités génératrices de revenus renforcent le bien-être des communautés. En conséquence, la pression sur les ressources naturelles diminue. Selon le ministre Max Andonirina Fontaine, « l’ennemi de l’environnement, c’est la pauvreté ». Ainsi, Madagascar relie désormais protection de la nature et développement économique et social des populations locales.