Natation – Zone IV Afrique- Madagascar s’illustre avec 28 médailles et une 3ᵉ place
La délégation malgache a brillé aux championnats d’Afrique Zone IV disputés à Manzani, Eswatini. Avec 28 médailles au total, les nageurs malagasy confirment leur progression et se rapprochent de la scène mondiale.
Moisson historique pour les nageurs
Le week-end dernier restera gravé dans la mémoire du sport malgache. Engagée face à 11 nations africaines, la sélection de Madagascar a décroché 28 breloques : 10 en or, 11 en argent et 7 en bronze.Ce bilan offre aux Malgaches une troisième place au classement général. Une performance saluée dès leur retour à Ivato par Mick Roland Raveloson, président de Madagascar Aquatics. Pour lui, ces résultats sont le fruit d’un travail collectif. Ils traduisent aussi la montée en puissance d’une discipline qui s’organise mieux. Les relais ont également permis de ramener de précieuses médailles, montrant la cohésion du groupe. De jeunes nageurs ont confirmé leur potentiel en brisant des records de zone et en améliorant plusieurs marques nationales.
Des individualités en lumière
Parmi les figures marquantes, Koty Glorios s’est distingué avec quatre titres et deux médailles d’argent. Ses victoires sur 100 m brasse, 100 m nage libre, 200 m 4 nages et 200 m nage libre témoignent de sa polyvalence. Son chrono sur 100 m 4 nages a même établi un record de la Zone IV.
Eliot Rakotondramanga, Tendry Rakotobe et Ramiarison Aintso ont aussi contribué à la moisson dorée. Serena Ranaivoson et Riantsoa Randriamihaija se sont illustrées en brasse et en nage libre. Quant à Marie Ange Andrianaho, elle a validé sa place dans l’équipe tout en préparant un futur rendez-vous mondial. Deux jeunes nageurs, Tendry Rakotobe et Marie Ange Andrianaho, bénéficieront d’ailleurs d’un stage de perfectionnement à l’étranger. Une étape décisive avant les championnats du monde, objectif affiché par la fédération. Avec cette 3ᵉ place et un total de médailles jamais atteint auparavant, la natation malgache démontre qu’elle peut désormais jouer dans la cour des grands en Afrique. Le cap est clair : transformer ces succès régionaux en performances mondiales.