Biodiversité menacée - Madagascar agit pour ses espèces marines
Madagascar compte 12 des 24 espèces mondiales de requins. Ces animaux jouent un rôle important dans l’alimentation et l’aquaculture. De plus, ils stockent du carbone et participent à la lutte contre le changement climatique.
Population en déclin
Leur nombre diminue de 7 % chaque année, ce qui les met en danger. L’île abrite aussi 5 des 8 espèces de tortues marines existant dans le monde. La pêche illégale et la consommation humaine réduisent leur population. Par ailleurs, la destruction des habitats et le changement climatique aggravent la situation. Ces espèces nécessitent une protection urgente pour préserver l’équilibre des écosystèmes marins. Face à ces dangers, le projet Aro Fano se concentre sur la protection des tortues marines et des requins. Il couvre les eaux côtières du nord-ouest de Madagascar, de la région d’Antsiranana jusqu’à Analalava, zones riches en biodiversité. Le projet bénéficie du soutien du Fonds pour l’Environnement Mondial (Fem/Gef). Ensuite, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (Medd) assure sa mise en œuvre. De plus, l’initiative collabore avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE/Unep). Les actions dureront cinq ans.
Renforcement de la protection de l'environnement
Le projet Aro Fano a été présenté hier. Le ministre Andonirina Max Fontaine a rappelé l’importance de renforcer l’application des lois pour protéger efficacement les tortues et les requins. Ensuite, l’initiative prévoit la création de nouvelles aires protégées. Les objectifs fixent 30 % sur terre et 30 % en mer avant 2030. Par ailleurs, le programme met l’accent sur la sensibilisation des populations locales. Les communautés côtières adoptent des pratiques responsables et évitent la destruction des habitats naturels. Selon les experts, protéger ces espèces maintient l’équilibre écologique et soutient l’économie locale. L’aquaculture et le tourisme durable dépendent directement de la santé des écosystèmes marins. Aro Fano combine action locale et engagement international. Grâce à ce projet, Madagascar conserve sa biodiversité unique. De plus, les habitants participent activement à la gestion durable des ressources.
