Jôkôsô – Le Festival du Rire reporté après les violences
Prévu pour animer Antananarivo dès la fin septembre, le Jôkôsô – Festival du Rire a dû revoir son calendrier. Les scènes de pillages et de vandalisme qui ont secoué la capitale ont contraint les organisateurs à reporter plusieurs spectacles.
Frappé de plein fouet
Les journées de chaos qui ont ébranlé Antananarivo n’ont pas seulement touché les commerces et la population. Elles ont aussi bouleversé le secteur culturel. Le Jôkôsô – Festival du Rire, attendu du 26 au 28 septembre, a dû être reporté. Raytra Belawyck, porteur du projet, a fait part de sa grande déception. Il a rappelé que plus d’une année de préparation et d’efforts avaient été investis dans l’organisation. Face aux dégâts subis par certains partenaires et à l’insécurité, le report s’est imposé comme une décision inévitable. Pour l’instant, seules les dates de la fin septembre ont été officiellement décalées. Celles prévues pour les 3, 4 et 5 octobre restent en attente de confirmation, dans l’espoir d’un retour au calme. Malgré la situation, les organisateurs tiennent à exprimer leur solidarité avec les partenaires affectés, tout en remerciant ceux qui continuent de les soutenir.
Programme riche en humour et en diversité
Malgré ce contretemps, le festival garde son ambition : offrir au public malgache une grande variété de spectacles, allant du théâtre comique au stand-up en passant par des ateliers interactifs. Parmi les temps forts annoncés : Le 26 septembre, un spectacle muet et romantico-comique avec la Cie Tiguidap et FTL Juggling au Tana Water Front. Le 27 septembre, la soirée “La Nouvelle Génération” avec Gothlieb et Honorat, suivie le lendemain du One Man Show de Lanja Babeine au CGM Analakely. Début octobre, plusieurs rendez-vous sont programmés : l’atelier humour en ligne avec Fafa, humoriste venu de La Réunion, le gala “Les Toxicomics”, ainsi que des rencontres avec Eric et Honorat, ou encore la scène ouverte animée par Improfusion. Le festival doit s’achever le 5 octobre par un grand gala de clôture au CcEsca Antanimena.
Le report ne signe donc pas la fin du projet, mais marque une pause imposée par les circonstances. Les organisateurs espèrent encore que le rire retrouvera bientôt sa place dans la capitale.