Antananarivo sous tension - Sécurité des journalistes menacée

Exigences de l’association

Le communiqué publié le 26 septembre 2025 rapporte plusieurs incidents graves dans la capitale et dans d’autres villes. Une journaliste a reçu une balle en couvrant les événements. Plusieurs confrères et consœurs ont été frappés sur le terrain. Une autre a été empêchée de rentrer chez elle à cause du couvre-feu. Pendant ce temps, les pillages se poursuivent dans plusieurs quartiers, plongeant la population dans l’insécurité.
Pour l’AFJM, ces actes violent la liberté de la presse et le droit fondamental à l’information. « Les presses ne doivent jamais devenir des cibles. Ils transmettent la vérité et relayent la voix du peuple », souligne l’association. Elle exige des autorités l’ouverture immédiate d’enquêtes impartiales et la mise en place de mesures concrètes pour protéger tous les journalistes dans l’exercice de leur mission.

Vigilance sur le terrain

L’association encourage les rédactions et les journalistes à renforcer leur vigilance. Le port visible de l’identification « PRESSE » réduit les risques et clarifie le rôle professionnel. L’AFJM exprime sa solidarité avec les victimes et rappelle que toute attaque contre un journaliste constitue une atteinte à la démocratie. Elle conseille de créer un environnement sûr pour permettre aux journalistes d’informer librement, même en période de crise.
L’association reste mobilisée pour dénoncer toute violence ou intimidation et insiste sur l’urgence d’actions efficaces pour protéger celles et ceux qui relaient la vérité. Face à cette situation, elle appelle la société civile et les autorités à soutenir les journalistes et à garantir leur sécurité. La liberté de la presse représente un pilier fondamental pour la démocratie et le développement du pays.