Violences dans les hôpitaux - Les syndicats de santé lancent l’alerte

Priorité aux patients et aux soignants

L’objectif est d’alerter l’opinion publique et renforcer la protection des établissements. Les participants incluaient les pharmaciens, les infirmiers et sages-femmes, les dentistes et les médecins. Tous ont exprimé leur indignation face aux incidents récents. Selon le Dr Rabemananjara Daniel, porte-parole des groupements et président des dentistes, la situation inquiète profondément. Les affrontements ont provoqué des morts et de nombreux blessés. La vie humaine mérite une protection maximale, insistent les professionnels. Chaque patient mérite des soins sans menace et chaque soignant doit exercer dans la sécurité. Les violences perturbent directement le fonctionnement des hôpitaux.
En effet, les interruptions de soins se multiplient et le personnel médical subit de fréquentes pressions. Malgré ces obstacles, les soignants maintiennent leur engagement. Leur priorité reste claire : sauver des vies, quelles que soient les circonstances.

Responsabilité collective

En outre, les groupements dénoncent la passivité face aux victimes. Les civils, les manifestants et même certains professionnels ne doivent pas rester spectateurs. Les travailleurs de la santé prêtent serment de prendre en charge chaque personne en détresse. Laisser quelqu’un sans assistance constitue un manquement moral et professionnel. Par ailleurs, les syndicats condamnent l’usage de la force dans les établissements de santé. Les interventions des forces de l’ordre interrompent les soins et menacent le personnel. Elles compromettent la mission sacrée des soignants et aggravent le chaos ambiant. Pour cette raison, les syndicats demandent la protection des hôpitaux et de leurs alentours. Chaque citoyen détient une responsabilité : protéger la vie et la santé publique. Les syndicats insistent sur l’importance de garantir un environnement sûr pour les patients et le personnel.