Taekwondo : La famille Randria, une passion qui se transmet et rayonne
Le club Randriam Taekwondo Basse-Goulaine s’apprête à participer à l’Open international de Loures, au Portugal, le 25 octobre. Derrière cette présence, une histoire de famille, de transmission et d’attachement à un art martial qui dépasse les frontières.
Une passion devenue mission
À Basse-Goulaine, le taekwondo a trouvé ses ambassadeurs. Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa, dit Ragonz, a fait de cette discipline bien plus qu’un sport : une vocation. Ancien champion plusieurs fois médaillé, notamment à l’Open de Belgique et aux Jeux des Îles de l’océan Indien, il représentera désormais Madagascar et la France d’une autre manière : en tant que juge international lors de l’Open de Loures. Ce passage du tatami à l’arbitrage n’est pas un retrait, mais une continuité. « C’est une autre forme d’engagement », confie-t-il souvent à ses élèves. Une manière de transmettre les valeurs de respect, de rigueur et d’humilité qui fondent le taekwondo.
Une relève assurée sur le tatami
La flamme ne s’éteint pas pour autant : elle se propage. Sa fille, Jessica Randriamiandrisoa, portera les couleurs du club dans la catégorie Poomsae junior pour la dernière fois avant de rejoindre les seniors. À seulement quelques années d’expérience, elle s’impose déjà comme une jeune athlète prometteuse, déterminée à marcher sur les traces de son père tout en affirmant son propre style.
Le duo incarne la philosophie du Randriam Taekwondo : un lieu où la technique rencontre la transmission, et où chaque génération apprend de l’autre. Dans un environnement souvent dominé par la compétition, le club goulainais se distingue par son esprit familial et sa volonté d’ouvrir le taekwondo à tous. À travers les Randriamiandrisoa, c’est tout un pont entre Madagascar et la France qui se construit, au service d’une même passion : faire vivre l’art martial coréen avec cœur et fierté.