Agriculture et nutrition : Les organisations paysannes renforcent la sécurité alimentaire à Madagascar
À Madagascar, les organisations paysannes se mobilisent pour améliorer la sécurité alimentaire des familles rurales. À travers le projet Sanbonai, mis en œuvre par Afdi et Réseau SOA dans le cadre du programme régional SANOI, avec l’appui de l’Union européenne, elles relient désormais la production agricole à la nutrition pour renforcer la résilience des communautés dans les régions de Bongolava, Analamanga et Itasy.
Relier l’agriculture à la nutrition
Si la production agricole progresse dans plusieurs zones rurales, l’accès à une alimentation diversifiée et équilibrée reste un défi majeur pour de nombreux ménages malgaches. Le projet Sanbonai vise à combler ce fossé en diffusant des pratiques agroécologiques, en développant la production de semences locales et en sensibilisant les familles à une meilleure alimentation.
Les formations menées par Afdi et Réseau SOA ont permis à plusieurs producteurs de diversifier leurs cultures et d’adopter des techniques agricoles respectueuses de l’environnement. L’accent est mis sur la qualité des aliments produits et leur contribution directe à la santé des ménages ruraux. Cette approche intégrée contribue à réduire la dépendance aux produits importés et à renforcer les circuits alimentaires locaux.
Femmes et jeunes au cœur du changement
Les femmes et les jeunes occupent une place centrale dans la mise en œuvre du projet. Les organisations paysannes partenaires accompagnent notamment les jeunes agricultrices pour faciliter leur installation et leur autonomie. Les maraîchères, de leur côté, sont soutenues pour planifier leur production selon les besoins nutritionnels des familles et pour mieux valoriser leurs produits sur les marchés locaux.
En parallèle, Réseau SOA encourage la création de débouchés économiques durables à travers des systèmes de vente directe, la promotion de produits agro écologiques et des formations adaptées aux réalités rurales.
À travers ces initiatives, les organisations paysannes démontrent qu’améliorer la production agricole, c’est aussi renforcer la nutrition, l’autonomie et la résilience des familles rurales. Une démarche porteuse d’espoir pour un développement plus équilibré et durable à Madagascar.