Mahazoarivo : la Banque mondiale confirme son appui aux priorités de développement du gouvernement
Le Premier ministre Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo a rencontré, le 30 octobre 2025, au Palais de Mahazoarivo, le Directeur pays de la Banque mondiale pour Madagascar, Atou Seck. Les discussions ont porté sur la recherche de solutions rapides pour améliorer la qualité des services publics, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, de la santé et de l’éducation.
Une rencontre centré sur les priorités nationales
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a reçu le Directeur pays de la Banque mondiale, Atou Seck, pour faire le point sur la coopération entre Madagascar et l’institution internationale. L’échange a porté sur le soutien de la Banque mondiale aux projets prioritaires définis par le Président de la Refondation de la République de Madagascar. Les discussions ont notamment mis l’accent sur les difficultés d’accès aux services essentiels dans les secteurs de l’énergie et de l’eau, qui demeurent des besoins fondamentaux pour la population. Les domaines de l’éducation et de la santé ont également été abordés, en raison de leur rôle clé dans le développement humain du pays.
Les questions soulevées lors de cette rencontre font écho aux revendications exprimées récemment lors des manifestations observées dans plusieurs régions du pays. Conscients de l’urgence de la situation, le gouvernement et la Banque mondiale ont convenu de poursuivre les échanges techniques au cours de la semaine à venir. L’objectif est d’identifier des solutions concrètes et rapides afin d’améliorer la qualité des services publics et d’apporter des résultats tangibles à la population à court et moyen terme.
Un contexte économique en mutation
Selon les dernières prévisions du groupe de la Banque mondiale, publiées le 6 octobre 2025, la croissance économique de Madagascar devrait atteindre 4 % cette année, soutenue par les investissements, le secteur de la construction et le tourisme. Cependant, la production agricole devrait reculer en raison d’une récolte de riz inférieure à la moyenne, provoquée par un manque de précipitations. L’inflation est restée supérieure à 8 % en glissement annuel au premier semestre 2025, principalement sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires et des importations. Le déficit du compte courant s’est aggravé, tandis que les exportations de produits tels que la vanille, le girofle et les minerais ont diminué, affectées par une demande mondiale en baisse. Pour la période 2026-2027, la Banque mondiale prévoit une croissance moyenne de 4,2 %, portée par les investissements publics dans les infrastructures et les investissements privés dans le secteur minier, touristique et des télécommunications. Le déficit budgétaire devrait se stabiliser autour de 4 % du PIB, tandis que la dette publique resterait inférieure à 55 % du PIB, avec un risque de surendettement jugé modéré.
 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
    


 
         
         
         
         
         
         
            
             
            
             
            
             
            
             
                