JIRAMA : Les sanctions s'alourdissent pour les grévistes
3 arrestations et un licenciement au sein de la Jirama, en seulement deux jours.
Alors que les employés passent à la vitesse supérieure pour les revendications, les responsables optent pour les décisions disciplinaires.
Un rappel à l'ordre
La grève des employés de la JIRAMA semble toucher à sa fin. Malgré plusieurs requêtes, la négociation n'est pas encore dans l'ordre du jour ou de la semaine. L'entreprise se concentre sur la reprise des services habituels.
Face aux excès de quelques individus au sein de la société, la JIRAMA informe sur les poursuites engagées contre des collaborateurs qui se livrent délibérément à des activités illégales, à ne citer que la destruction de biens publics et ceux de l'Etat tels que les câbles de distribution électrique.
Ces deux derniers jours, trois employés ont été arrêtés et font l'objet d'une enquête par la Police nationale. L'un a été arrêté hier soir et les deux autres ce matin. Un autre employé a également été licencié pour insubordination, notamment pour avoir désobéi aux ordres de la direction, diffamé publiquement et détruit des biens de l'entreprise.
Redressement sans relâche
La JIRAMA se trouve dans une situation difficile depuis quelque temps. Les problèmes de délestage et de manque d'eau ne sont pas encore résolus. Cependant, l'équipe compétente au sein de l'entreprise ainsi que le Ministère de l'Energie ne cessent de repérer les issues possibles, pour alléger les coupures d'eau et d'électricité. Parmi les initiatives à succès, figure la pluie artificielle.
Jusqu'ici, le directeur général Ron Weiss reste le premier décideur au sein de la JIRAMA. Alors qu'il a gardé le silence depuis quelque temps, bien avant le début des manifestations de rue à Madagascar, une déclaration officielle est vivement attendue. Et ce, à la fois concernant les revendications des employés, mais aussi les perspectives de la JIRAMA sur le redressement financier et technique.
