Antsiranana : Modernisation du Code de la Pêche et de l’Aquaculture
La révision du Code répond à plusieurs enjeux. Elle modernise les techniques de pêche, développe l’aquaculture et l’élevage de poissons et autres animaux aquatiques, et garantit une gestion durable des ressources marines.
Encadrement par les autorités
Du 3 au 5 décembre 2025, un atelier régional a réuni à Antsiranana les acteurs locaux, les autorités régionales et diverses structures publiques pour examiner les lois 2015-053 et 2018-026. Le Directeur régional de la Pêche et de l’Économie Bleue pour la région DIANA et la Préfecture ont encadré l’organisation. Les participants ont partagé expériences et recommandations concrètes. L’atelier a rapproché le cadre légal des réalités du terrain.
Pêcheurs, ONG, chercheurs et représentants du secteur privé ont identifié les besoins locaux et proposé des solutions adaptées. L’initiative vise à adapter la réglementation aux pratiques actuelles et aux défis du XXIᵉ siècle. Le ministre chargé du secteur, CHAN KIT Waye Jaco, a insisté sur l’importance de cette révision pour une gestion moderne et durable des ressources marines. Il a souligné la nécessité de protéger l’environnement tout en soutenant l’économie locale et la sécurité alimentaire.
Partage d’expériences
Des partenaires internationaux ont participé à l’atelier. Ils ont apporté des expériences et des bonnes pratiques en matière de gestion responsable des océans et des ressources aquatiques. Leur contribution a enrichi les discussions et orienté les recommandations vers des solutions concrètes, respectueuses de l’environnement.
Selon le ministre « cette démarche inclusive constitue une étape majeure pour renforcer l’économie bleue nationale. Elle intègre les dimensions économiques, sociales et environnementales tout en valorisant l’expertise des communautés locales ». En effet, l’atelier traduit une ambition claire : offrir aux pêcheurs et aux acteurs de l’aquaculture un cadre légal moderne, adapté aux enjeux actuels et futurs. « La révision du Code favorise la durabilité, la compétitivité et la cohérence des pratiques. Elle prépare également le secteur à relever les défis liés à l’évolution rapide des activités marines à Madagascar » a-t-il ajouté.



