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Nationale

Téléphérique à Antananarivo : entre espoir et scepticisme

06/06/2024 11:52 © Moov

Le secrétaire d'État a mis en avant l’importance du projet de téléphérique pour le développement local d’Antananarivo hier. "La mise en œuvre de ce projet créera des emplois, comblera les lacunes et améliorera la circulation. Le transport par câble sera complémentaire aux chemins de fer urbains, trains, bus et motos-taxis", a-t-il déclaré. Ce projet promet de révolutionner la mobilité urbaine, offrant une alternative innovante et efficace.

Actuellement, la ligne orange du téléphérique fonctionne de manière indépendante de la société Jirama, grâce à des groupes électrogènes. La Ligne Verte Transports, en partenariat avec le Secrétariat d'État, peaufine les détails techniques pour réduire les perturbations et résoudre les problèmes éventuels pendant la construction.

Essais réussis

Hier, la phase de test des 27 cabines du téléphérique a franchi une étape importante avec des essais de charge, utilisant des bidons jaunes remplis d'eau. Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’État chargé des Nouvelles villes et des Habitats, a annoncé le début des tests avec des passagers humains pour le 19 juin. Pour l’instant, seule la ligne Anosy-Soarano, surnommée appareil 1, est concernée. Les autres appareils de la ligne « Orange », reliant Anosy à Ambotobe, devraient être opérationnels d'ici la fin de l'année. Jusqu’ici, aucun problème important n’est à résoudre. Le projet reste ainsi sur les bons rails.

Réactions du public

Les réactions du public face à cette initiative sont partagées. D'un côté, certains habitants saluent cette avancée. "Je suis très impatiente d’utiliser ce moyen de transport", déclare Laetitia. Selon elle, "Le transport par câbles présente de nombreux avantages. La mobilité urbaine permettra de réduire les embouteillages qui causent souvent des retards au travail et à l’école. Par conséquent, je ne serai plus en retard pour me rendre au boulot. Mon trajet ne prendra plus que quelques minutes seulement", ajoute-t-elle. Cependant, d'autres habitants s'inquiètent du coût des tickets. "Déjà avec les frais de bus qui coûtent 600 ariary, parfois il m’est difficile d’en trouver. Et là, dépenser 4 000 ou 3 000 ariary, ce prix n’est pas à ma portée", déplore un usager potentiel. La question du tarif n’est pas encore résolue, bien que les autorités envisagent des réductions pour les étudiants et les séniors, via un système d’abonnement. Face à ces inquiétudes, amplifiées par les fréquentes coupures d’électricité et les doutes sur la fiabilité du service, les autorités envisagent de distribuer des tickets gratuits ou subventionnés pour encourager l’adoption de ce nouveau mode de transport.

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