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Economie

Concours de lapidairerie : Les œuvres des lauréats exposés à Londres

26/10/2017 00:00 © Moov

Améliorer la contribution de la filière gemme au développement économique de Madagascar tout en promouvant le secteur minier en général.


Tel est l’objectif de l’organisation d’un concours de lapidairerie par l’Institut de Gemmologie de Madagascar (IGM) et le Bureau de Cadastre Minier de Madagascar (BCMM), deux organismes rattachés au ministère en charge des Mines. Des trophées ont été attribués aux trois gagnants de cette 2e édition du concours de lapidairerie hier au « Mining Business Center » à Mamory Ivato. C’est Ranarivelo Andrianjakasoa Pierre qui est le meilleur lapidaire de l’année avec une note de 90,9/100.

« Les œuvres et les noms de ces lauréats seront exposés à la Conférence Internationale des gemmologues et des professionnels des pierres gemmes qui se tiendra en novembre prochain à Londres. Il s’agit non seulement d’un privilège à titre individuel pour eux mais également d’une contribution à rehausser le label des gemmes malgaches sur le plan international », a déclaré le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah, lors de la cérémonie de proclamation des résultats du concours.

Assainissement. Notons que les exportations de pierres précieuses et pierres fines de Madagascar sont constituées en majeur partie de substance à l’état brut. « La lapidairerie, en plus d’une activité génératrice d’emplois, contribue à créer de la valeur ajoutée, et partant au développement économique du pays. Pour ce faire, il faut investir davantage dans le taillage des gemmes.

Dans la foulée, l’administration minière s’attelle à mettre en place un système de traçabilité allant de la prospection et de l’exploitation, en passant par la collecte et la revente jusqu’à l’exportation des produits miniers en vue de faire de notre secteur un levier de développement et un véritable secteur pourvoyeur de ressources pour Madagascar. Des mesures d’assainissement seront ainsi entreprises afin de lutter contre l’exportation illicite de nos pierres précieuses et pierres fines. Les résultats ont été déjà encourageants au niveau du secteur aurifère, car la quantité d’or exportée officiellement déclarée a atteint à l’heure actuelle 2 292kg », a-t-il poursuivi.

Unique institut. Parlant du saphir en particulier, il a révélé que près de 40% de la production mondiale de cette pierre précieuse proviennent de Madagascar. « Le plus grand gisement de saphir à ciel ouvert dans le monde se trouve dans les régions d’Ilakaka et de Sakaraha.

Et de nouvelles découvertes se poursuivent encore. Cependant, la contribution de ces substances minérales à l’économie du pays reste faible et nos richesses ornent les vitrines des pays étrangers sous d’autres appellations d’origine », a enchaîné le ministre de tutelle. De son côté, le directeur général de l’IGM, Rasolonjatovo Andrianirina, a fait savoir que Madagascar dispose de plusieurs pierres précieuses et pierres fines à l’exception du diamant. « Il faut les valoriser en promouvant les activités de taillage. Et l’IGM est l’unique institut accrédité en Afrique et au niveau de l’Océan Indien par le GEM-A Londres en matière de formation en gemmologie, en lapidairerie et en fabrication de bijoux de fantaisie. La prochaine rentrée académique est prévue le 05 janvier 2018 », a-t-il conclu.

Navalona R.

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