Lutte contre la Corruption - 2 688 doléances en 2024, un signal fort pour un changement

Réactivité institutionnelle

Lors de cet événement, elle a affirmé l'engagement de l'État dans la lutte contre la corruption, une priorité nationale. Le rapport du BIANCO révèle que 2 688 doléances ont été reçues en 2024. Parmi elles, près de la moitié ont été jugées recevables, indiquant une réactivité croissante du système de dénonciation. Selon la ministre, chaque doléance représente un pas vers l’action. Elle a souligné que cette dynamique est essentielle pour bâtir un État plus transparent et respecté, capable de regagner la confiance du peuple et des investisseurs étrangers.

Un combat partagé

La lutte contre la corruption, comme l'a rappelé la Rafaravavitafika, est un projet de longue haleine. Le Gouvernement malgache a placé cette problématique au cœur de ses priorités. Pour elle, il est nécessaire que les autorités renforcent leurs efforts pour assainir le climat institutionnel et promouvoir la bonne gouvernance. Une telle initiative, a-t-elle ajouté, est indispensable pour la crédibilité et le développement économique du pays. Le soutien international a été mis en avant lors de l’évènement.
Le Gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers, dont le Fonds Africain de Développement, la JICA, l'Union européenne, la GIZ et l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ces partenaires jouent un rôle dans le soutien aux actions du BIANCO, notamment à travers des financements et des ressources techniques. Leur appui est fondamental pour renforcer les capacités locales et assurer l’efficacité des mesures de lutte contre la corruption. En effet, la ministre a réaffirmé que la transparence et la responsabilité sont essentielles pour Madagascar.