Sûreté portuaire - Madagascar renforce ses compétences à Mahajanga

Exercice grandeur nature

Pendant cinq jours, agents de sûreté, responsables d’installations portuaires (PFSO), forces de l’ordre et techniciens ont été formés. L’objectif était de mieux planifier et exécuter les exercices de sûreté portuaire. Pour cela, les participants ont utilisé le Manuel APEC. Ce document de référence permet d’unifier les procédures dans les ports ouverts au trafic international. Il sert également à renforcer la coordination entre tous les intervenants.
En fin d’atelier, un exercice grandeur nature a été organisé. Il a permis de tester les connaissances acquises et la réactivité des différents services. Plusieurs scénarios ont été simulés. Parmi eux : contrôle d’accès au port, gestion d’un incendie, communication interservices, ou encore cyberattaque. La douane, la police, la gendarmerie et les équipes portuaires ont participé à l’exercice. Chaque institution a joué son rôle selon un protocole établi.

Un engagement fort

Grâce à cette simulation, les forces en présence ont pu repérer les points forts et les axes d’amélioration. La fluidité des échanges, la cohérence des procédures et la capacité de réaction ont été évaluées. Cet atelier entre aussi dans le respect des engagements internationaux de Madagascar. Le pays est signataire de la Convention SOLAS, pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. Il applique depuis 2004 le Code ISPS, qui impose des standards de sûreté aux ports et aux navires. Ainsi, à travers cette initiative, Madagascar réaffirme sa volonté de sécuriser ses ports. Il s’agit non seulement de protéger les installations, mais aussi de rassurer les partenaires économiques. En renforçant la sûreté maritime, le pays soutient la compétitivité de ses ports. Il facilite les échanges commerciaux. Et il renforce sa souveraineté face aux menaces croissantes.