Secteur minier : Renforcement des capacités des acteurs locaux à Anosy
Les 18 et 19 juillet 2025, Fort Dauphin a accueilli un atelier de formation destiné aux acteurs du domaine extractif de la Région Anosy. Cette session a porté sur la nouvelle loi encadrant l’exploitation des ressources ainsi que sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Selon le communiqué officiel, l’objectif principal consistait à informer et sensibiliser les participants à leurs droits, devoirs et avantages liés à cette activité. À l’instar des régions Analamanga, Vakinankaratra et Atsinanana, cette formation a bénéficié du soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). L’intention était de mieux faire connaître les règles et responsabilités entourant l’exploitation des richesses naturelles. L’ouverture officielle a réuni le Directeur Général des Ressources Minières, Désiré Alphonse Rakotondravaly, le Directeur chargé des Grandes Exploitations Minières, ainsi que le Directeur Régional des Ressources Minières et le Directeur de la BCMM pour la Région Anosy-Androy.
Échanges et engagement des participants
Durant deux jours, plusieurs sujets majeurs ont été abordés. Les nouveautés apportées par la loi et ses décrets d’application ont été présentées. Les droits et obligations des détenteurs de permis ont également été détaillés. Le rôle des collectivités locales dans le contrôle des activités extractives a été précisé. Les mécanismes financiers pour la répartition des revenus entre l’État central et les collectivités locales ont aussi fait l’objet d’échanges, tout en respectant les cadres légaux en vigueur. La BCMM a exposé sa mission, notamment en matière de diffusion d’informations sur les autorisations dans la région. Les mesures visant à garantir une gestion administrative et environnementale efficace ont été discutées afin d’assurer transparence et durabilité. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) a pris une place importante. La collaboration entre entreprises, collectivités et communautés locales s’est révélée essentielle pour un développement équilibré. Enfin, un moment d’échange a permis aux participants de poser des questions, partager leurs idées et formuler des propositions. Tous ont manifesté leur volonté de continuer à œuvrer pour améliorer la gestion de ce domaine.