Protection des océans : Madagascar participe à l’atelier de l’AIFM en Jamaïque

Le pays était représenté par le ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue. Plus précisément, la Direction Régionale de la Pêche et de l’Économie Bleue (DRPEB) de la région de Fitovinany assurait la porte-parole officielle. Cet événement avait pour objectif de présenter les efforts de cette institution. Selon le communiqué officiel, il visait aussi à informer sur les risques liés à l’exploitation minière en eaux profondes, appelée « deepsea mining ». Cette activité consiste à extraire des métaux et minéraux précieux dans les fonds marins. Cependant, de nombreux chercheurs ont alerté sur les dangers environnementaux. Ils ont expliqué que cette exploitation pourrait gravement nuire à l’écosystème marin. Par conséquent, elle menace la biodiversité et les ressources des générations futures.

Un cadre strict mais controversé

Face à ces risques, un code minier est en cours de préparation. Ce cadre vise à encadrer strictement cette activité. Néanmoins, les experts ont insisté sur le fait qu’il ne doit pas être appliqué sans débat et précautions. La rencontre s’est conclue par une table ronde réunissant des spécialistes en droit, économie et biologie marine. Les participants ont appelé toutes les nations à refuser toute exploitation minière en eaux profondes. Ce refus doit durer jusqu’à ce que les connaissances scientifiques soient suffisantes. De plus, ils ont demandé l’établissement d’un cadre légal solide. Celui-ci doit protéger les intérêts des générations présentes et futures. Cet atelier a été co-organisé par l’AIFM, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), la fondation DONA Bertarelli et la fondation OCEANO AZUL. Par ailleurs, la Secrétaire Générale de l’AIFM, Leithicia Carvalho, était présente pour soutenir cette initiative importante.