Recensements et urbanisation : Des données au service des politiques publiques

Méthodologie du degré d’urbanisation

L’objectif est de mieux planifier les politiques publiques et renforcer les connaissances des acteurs. Les discussions ont d’abord porté sur l’importance des données démographiques. Ces informations complètent les recensements agricoles et permettent de comprendre les liens entre croissance de la population, production et sécurité alimentaire. Les décideurs disposent ainsi d’outils fiables pour anticiper les besoins économiques et sociaux. Les intervenants, Ramaroson Walderanne James Joycien et Randriamiarana Zazà Burton, ont insisté sur la nécessité d’une collecte précise et rigoureuse. Le second thème de l’atelier a traité de la méthodologie du degré d’urbanisation. Randrianantoandro Fenosoa Andriamasiarivo a expliqué comment cette approche distingue les zones urbaines, périurbaines et rurales. Elle aide à adapter les politiques de développement aux réalités locales et facilite la planification des infrastructures et des services sociaux. Grâce à cette méthode, l’État peut ajuster ses décisions pour répondre plus efficacement aux besoins des citoyens.

Mutualisation des savoirs

Le colloque a également valorisé le partage d’expériences. Les participants ont tiré des leçons pratiques des formations précédentes et découvert des pratiques internationales. Cette dynamique favorise la diffusion des acquis et l’innovation institutionnelle. Le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) a réaffirmé son engagement envers la formation continue. Selon ses responsables, « le partage des connaissances et la formation continue constituent le fondement de l’amélioration et de l’innovation ». En effet, l’atelier a renforcé l’usage des statistiques dans la gouvernance. « Il a encouragé la mutualisation des savoirs et préparé le terrain pour des politiques publiques cohérentes et adaptées aux besoins réels de la population » a ajouté un responsable.