Démocratie : Une formation en administration électorale à Madagascar
Ce 15 septembre 2025, Journée internationale de la démocratie, Madagascar a marqué une étape importante dans la consolidation de sa gouvernance électorale. L’École Nationale d’Administration (ENAM) a accueilli la cérémonie de lancement de la formation pilote en administration électorale.
Elle est organisée en partenariat avec la Commission de l’Océan Indien (COI), la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et le Réseau Électoral de l’Océan Indien (REOI), avec l’appui financier de la France à travers l’Agence Française de Développement (AFD).
Un programme pilote pour professionnaliser la gestion électorale
La cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités de haut niveau : Mme Agnona Agnès, Directrice générale de l’ENAM, M. Arsène Dama Andrianarisedo, Président de la CENI, M. Edgard Razafindravahy, Secrétaire général de la COI, ainsi que SEM Arnaud Guillois, Ambassadeur de France à Madagascar. Tous ont souligné la portée symbolique de ce lancement, qui intervient à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie.
Cette formation pilote, le projet Gouvernance, Paix et Stabilité (GPS) de la COI, constitue une étape clé pour renforcer la crédibilité et la transparence des processus électoraux. Elle aborde des thématiques variées comme les modes de scrutin, les standards internationaux, le rôle des médias et des observateurs, la proclamation des résultats et la gestion des contentieux. Pendant 35 heures de cours intensifs, près de 130 participants issus de cinq pays de la COI, notamment, Madagascar, Maurice, Seychelles, Comores et La Réunion suivront un enseignement alliant théorie et pratique.
Vers une École d’administration électorale de l’océan Indien
Au-delà de cette première session, l’ambition affichée est de mettre en place une École régionale d’administration électorale, destinée à professionnaliser durablement la gestion des scrutins dans l’océan Indien. Les participants, comme les journalistes, membres de partis politiques, acteurs de la société civile et responsables électoraux seront appelés à devenir des relais de bonnes pratiques dans leurs pays respectifs.
Pour Madagascar, cette initiative illustre un engagement ferme en faveur de processus électoraux inclusifs, transparents et crédibles. En ancrant la formation dans une dynamique régionale, elle contribue également à renforcer la coopération entre États insulaires et à promouvoir une culture de dialogue, de paix et de respect démocratique.
