Coopération : Gouvernance locale et climat au centre de la 3è Assises Madagascar–France
Les 18 et 19 septembre 2025, la capitale malagasy accueillera la 3ᵉ édition des Assises de la coopération décentralisée Madagascar–France. Ce rendez-vous réunira collectivités, acteurs institutionnels et partenaires autour d’une réflexion commune : comment la gouvernance locale peut-elle renforcer la résilience face au changement climatique ?
Résilience climatique
Le fil conducteur de ces deux journées de débats sera « La gouvernance locale comme vecteur de résilience face au changement climatique ». Un choix qui traduit la volonté de mettre l’environnement au cœur des partenariats entre collectivités malagasy et françaises, dans un contexte où les défis climatiques se font de plus en plus pressants. Parmi les sujets au programme figure la question agricole, étroitement liée à la biodiversité et à la sécurité alimentaire. Les échanges viseront à partager des expériences locales pour mieux protéger les ressources naturelles tout en soutenant la production agricole et l’alimentation des populations.
La gestion durable de l’eau sera également au centre des discussions, avec des ateliers portant sur l’assainissement, l’accès à l’eau potable et la gestion des déchets. Autant de problématiques cruciales pour les collectivités locales, confrontées à la fois à une croissance démographique rapide et aux effets du dérèglement climatique.
Renforcement de la coopération
La place de la jeunesse dans la gouvernance locale sera un autre point fort des débats. Les collectivités aborderont les moyens de favoriser l’insertion des jeunes dans la vie économique et sociale à travers des initiatives locales. Le développement économique sera aussi discuté comme levier d’autonomie pour les territoires.
Organisées conjointement par les ministères malagasy et français en charge des Affaires étrangères et de la Décentralisation, avec le soutien de Cités Unies France, ces Assises rassembleront plus de 500 participants, dont une vingtaine de collectivités françaises. Elles offriront l’occasion de dresser un bilan des partenariats existants, une trentaine à ce jour, pour un volume d’échanges estimé à 25 milliards d’ariary. Ce sera également une opportunité d’identifier de nouveaux axes de coopération intégrant davantage les enjeux environnementaux.