Pluie artificielle - Un investissement de 108 millions d’ariary pour produire 288 MW en 48 heures
Grâce à un budget de 108 millions d’ariary, les opérations de pluie artificielle menées les 8 et 9 novembre ont ajouté 288 MW à la production nationale en seulement deux jours.
Économies substantielles
Selon le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, Ralitera Ny Ando Jurice, « cette opération démontre que la technologie et la nature peuvent travailler ensemble pour renforcer notre autonomie énergétique ». Les résultats se sont fait sentir rapidement : la centrale hydroélectrique d’Andekaleka a vu sa production passer de 60 à 85 MW grâce à la montée du niveau d’eau du barrage. En parallèle, la JIRAMA a limité sa consommation de combustibles fossiles. « Ces pluies artificielles ont permis d’économiser plus de 500 000 litres de carburant en deux jours, soit 2,22 milliards d’ariary », a précisé le ministre.
Modernisation en cours
Au-delà de l’aspect technique, cette initiative reflète une volonté de stabiliser le réseau électrique. Les coupures ont diminué dès le 10 novembre, améliorant l’approvisionnement dans plusieurs zones de la capitale et des régions. « Nous poursuivons les efforts pour moderniser nos infrastructures et réduire les pertes de la JIRAMA », a-t-il ajouté. Cependant, la société publique traverse encore des tensions internes. Des mouvements sociaux et des fermetures d’agences ont provoqué près de 20 milliards d’ariary de pertes. Le ministère a dénoncé les coupures volontaires et les actes illégaux, et un audit complet est en préparation. « Nous ne tolérons plus les sabotages qui freinent la relance. La transparence doit guider chaque action », a affirmé le ministre.
Malgré les difficultés, le dialogue reste ouvert avec les syndicats et les agents de la JIRAMA. Une révision du statut de la société figure parmi les priorités du ministère. « L’objectif consiste à améliorer les conditions de travail tout en garantissant une gestion saine et durable », a conclu Ralitera Ny Ando Jurice.



